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Le Seigneur est proche

Le cœur joyeux fait du bien à la santé, mais un esprit abattu dessèche les os.
Proverbes 17. 22
Un cœur joyeux

Lorsque je lis ce verset, je pense à un frère très particulier dont la vie débordait de joie dans le Seigneur. Maintenant qu’il est avec Celui qu’il aimait et servait, sa vie parle encore. Toute ma famille se souvient de l’atmosphère heureuse de ce foyer où nous séjournions parfois. Nous nous souvenons surtout de la joie contagieuse de son cœur.

Quelle est la cause d’une telle gaieté de cœur ? Pourquoi la vie de certains chrétiens déborde-t-elle de la joie dans le Seigneur, tandis que d’autres produisent un son désagréable en grinçant comme les os secs d’un “esprit abattu” dont parle ce verset des Proverbes ?

Qu’est-ce qui produira, dans notre vie, un visage joyeux et la fête continuelle qui donne gloire à Dieu et qui est en bénédiction pour ceux qui nous entourent ? Est-ce seulement une question de bonne disposition, un sens aigu de l’humour, une attitude optimiste ? Je ne le crois pas. De tels caractères sont humains et peuvent être vus aussi bien chez des incroyants que chez des croyants. De plus, les croyants qui ont tendance à être mélancoliques seraient privés du baume d’un cœur joyeux si ce n’était qu’une question de tempérament. Il y a également les graves épreuves du chemin du chrétien, qui peuvent rapidement dessécher même le cœur le plus radieux.

Non, le cœur joyeux vient plutôt de la proximité de la seule source de joie véritable : Dieu lui-même. Souvenez-vous des dispositions du père accueillant à la maison le fils prodigue repentant : les baisers de compassion, la plus belle robe, l’anneau à sa main, les sandales pour ses pieds, et le veau gras. Le père dit alors : “Mangeons et réjouissons-nous… Et ils se mirent à faire bonne chère” (Luc 15. 23, 24) – et il n’est jamais dit qu’ils arrêtèrent !

Nous sommes tous des fils prodigues “revenus à la vie” (v. 24), demeurant auprès du Père et mangeant à sa table. Connaissons-nous la joie de sa table ? Cette expérience peut aussi être la nôtre !

G.W. Steidl

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