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Le Seigneur est proche

Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala vint le matin au tombeau, comme il faisait encore sombre ; et elle voit la pierre enlevée de l’entrée du tombeau.
Jean 20. 1
Mais Marie se tenait près du tombeau, dehors, et pleurait… [Les anges] lui disent : Femme, pourquoi pleures-tu ? Elle leur dit : Parce qu’on a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a mis.
Jean 20. 11-13
Jésus est mon Berger (2)
Marie de Magdala

Lorsque Marie de Magdala s’est rendue au tombeau de Jésus, “il faisait encore sombre”. Marie est là, près de la tombe, elle le cherche. Elle dit : “On a enlevé du tombeau le Seigneur” (v. 2), puis plus loin : “On a enlevé mon Seigneur(v. 13). C’est une chose de reconnaître Jésus comme le Seigneur, cela en est une autre de le reconnaître comme “mon Seigneur” : c’est reconnaître n’avoir aucun droit, à part celui d’obéir. Il veut transformer ma vie et j’accepte de l’abandonner entre ses mains. Nous devons apprendre à ne plus vouloir diriger notre vie nous-mêmes, en Lui faisant confiance.

Ici, Marie voulait être près de son Seigneur. Jésus avait été absent trois jours, et elle voulait le retrouver. Il y a des moments où nous vivons sans rechercher réellement la présence de Dieu : nous sommes trop occupés. Je n’ai pas de temps de prier, de lire sa Parole, d’aller aux réunions – et cette situation peut se prolonger. Pour Marie, trois jours sans le Seigneur Jésus, c’était trop. Ne voulons-nous pas être là où il est ? Apprécions la joie que sa présence nous donne !

Les anges demandent à Marie pourquoi elle pleure, et quand Jésus arrive, elle est encore en train de pleurer (v. 15). Les anges ne l’ont pas consolée. Jésus sait quand nous pleurons. Il y a des moments où nous sommes blessés par des épreuves personnelles et il veut que nous lui disions ce qui nous pèse. Il est disponible pour nous écouter. Mais parce que nos yeux sont pleins de larmes, nous ne discernons pas que Jésus lui-même nous parle ! Marie ne l’a pas reconnu immédiatement : elle l’a pris pour le jardinier. Alors il murmure son nom : “Marie !” (v. 16), et elle le reconnaît, car elle était l’une de ses brebis qui connaissent sa voix (voir Jean 10. 4).

Rappelons-nous que nous sommes aussi l’une de ses brebis. Il nous connaît par notre nom. Apportons-lui nos soucis. Quand nous reconnaîtrons sa présence, comme Marie nous ne voudrons plus nous éloigner. Puissions-nous tenir au Seigneur Jésus comme Marie de Magdala s’était attachée à lui.

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