Dans ces versets, nous trouvons l’énergie de l’amour pour surmonter tous les problèmes et les difficultés qui se présentent. “L’amour se montre patient ; il est plein de bonté”.

Dans une assemblée locale, nous avons tous des personnalités différentes, ce qui génère parfois des conflits entre nous. Combien de situations ou d’événements poussent la vieille nature à agir ! Combien d’incompréhensions ou d’animosités, parce que chacun ayant sa façon de faire, pense que c’est la meilleure et a tendance à l’imposer aux autres !

Matthieu Henry (1662-1714) a écrit : Nous avons un curieux penchant à faire de notre propre opinion et de nos habitudes personnelles, une règle et une loi pour tous les autres ; à juger tous ceux qui nous entourent selon nos propres critères, et à conclure que, puisque nous faisons bien, tous ceux qui ne font pas exactement comme nous, font mal.

Le remède divin à cette attitude dogmatique et intransigeante, c’est l’amour qui use de patience, qui est plein de bonté, qui n’impute pas le mal, et qui supporte, exempt de mauvais sentiments ou de pensées de revanche. L’amour divin traverse toutes les épreuves et les difficultés dans la paix et la tranquillité, en mettant le moi de côté pour dispenser aide et bénédiction en faveur des autres. Cet amour est très nécessaire, en tout temps et en toutes situations – et quelle bénédiction quand il exerce une grande et heureuse influence dans l’assemblée !

Bien sûr, l’Ennemi fera tout pour détruire cela. Il n’aime pas voir un rassemblement avançant dans les liens et l’unité de l’amour, comme nous venons de le voir. Tout ce qu’il réclame, c’est que “la chair” – la nature humaine marquée par le péché (voir Romains 8. 3) –, dans un croyant ou plusieurs croyants, soit à ses ordres. Combien d’assemblées locales ont été détruites à cause de l’ingérence de la chair, de sorte que des troubles et des querelles ont entraîné la séparation et la disparition de l’assemblée. Que le Seigneur nous préserve et nous garde, pour que nous poursuivions le chemin avec lui dans les liens de l’amour, et dans l’atmosphère que produit l’amour, “jusqu’à ce qu’il vienne”.