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Le Seigneur est proche

Mon bien-aimé est blanc et vermeil, un porte-bannière entre dix mille.
Cantique des cantiques 5. 10
Le bien-aimé décrit par sa fiancée (1)

Cette glorieuse description ne peut s’appliquer qu’à Christ. Ce sont ses perfections qui passent devant nos yeux. Lui seul est “blanc et vermeil, un porte-bannière entre dix mille”. Si grands que soient les autres, Christ est le plus grand. Si nombreux qu’ils soient, Christ est l’unique parmi dix mille.

Sa majesté divine nous est décrite ici : “Sa tête est un or très fin ; ses boucles sont flottantes, noires comme un corbeau” (v. 11) : pas un cheveu blanc, aucune trace de vieillissement ou de déclin ne passera jamais sur lui. Là où tout vieillit, Lui ne vieillit jamais. Ses années ne se termineront jamais.

Ses yeux, “comme des colombes” (v. 12), parlent de la tendresse de ses compassions ; ils sont “baignés dans le lait”, ce qui évoque la pureté. “Tu as les yeux trop purs pour voir le mal” (Habakuk 1. 13). Ses yeux sont aussi “bien enchâssés” : cela indique la perfection de la vision de Celui devant qui “tout est nu et découvert” (Hébreux 4. 13).

Ses joues, “comme des parterres d’aromates” (v. 13a), parlent de beauté et d’attirance. Le monde n’a vu aucune beauté en Christ, et l’a frappé sur la joue. Judas, le traître, a professé être attiré à Christ, mais seulement pour le trahir en l’embrassant sur la joue. Le croyant, à l’inverse, trouve ses délices dans la beauté de Christ qui l’attire.

Ses lèvres sont comparées à “des lis distillant une myrrhe limpide” (v. 13b). Le lis parle de pureté, et la myrrhe limpide évoque la grâce et les souffrances que le Seigneur a connues pour nous en faire bénéficier (voir 1. 13 ; 4. 6 ; 5. 5). Les lèvres de Christ étaient pures ; aucune fraude n’a été trouvée dans sa bouche. Et il pouvait être dit de lui : “La grâce est répandue sur tes lèvres” (Psaume 45. 3).

Les mains de Christ sont comparées à “des rondelles d’or, où sont enchâssées des chrysolithes” (v. 14a). Ces rondelles, comme des anneaux, sont l’emblème de l’autorité (Genèse 41. 42 ; Esther 3. 10), et le gage de l’amour (voir Luc 15. 22). Mais leur trou central nous rappelle aussi que les mains de Jésus ont été clouées sur une croix par la haine de l’homme, ses mains qui ne lui avaient pourtant manifesté que de l’amour ! Mais le croyant trouve son plaisir à reconnaître que toute la puissance est dans les mains de Christ, des mains mues par l’amour pour bénir (voir Luc 24. 50).

(à suivre)

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