Ruth s’est donnée beaucoup de peine pour glaner. Dans le champ de Boaz, elle a ramassé de l’orge pour elle-même et pour Naomi, sa belle-mère. Boaz lui a conseillé de se rafraîchir, en buvant l’eau puisée par des jeunes hommes (v. 9). Il a aussi invité Ruth à manger à sa table, avec les moissonneurs. Elle a été rassasiée et a même pu en mettre de côté pour Naomi. Elle a battu sa récolte et le soir, elle a partagé avec sa belle-mère la nourriture qu’elle avait pu garder.

Ce récit de l’Ancien Testament contient des applications spirituelles pour nous aujourd’hui. La Parole de Dieu est comme un champ, prêt pour la moisson. Comme Ruth, nous sommes les bienvenus dans “ce champ” (v. 8) pour récolter avec soin la nourriture spirituelle dont nous avons besoin. Quelle abondance ne trouvons-nous pas dans cette Parole et dans “les immenses richesses” de la grâce de Dieu (Éphésiens 2. 7) ! Avant de commencer notre lecture, demandons le secours de Dieu. Cherchons à bien comprendre ce ce que nous lisons.

– Ruth a battu sa récolte. Revenons sur ce que nous avons récolté dans la Parole de Dieu et méditons-le. Que ce soit notre joie (Psaume 119. 14).

– Ruth a été rafraîchie par l’eau puisée par les jeunes hommes. L’apôtre Jean dit que les jeunes gens sont forts (1 Jean 2. 14). Nous pouvons, nous aussi, rafraîchir nos âmes avec ce que d’autres croyants, plus “forts”, plus pieux que nous, ont puisé dans la Parole de Dieu. Lisons les livres qu’ils ont écrits. Retenons l’enseignement donné dans les réunions ou dans des messages diffusés. Cultivons la communion avec le Seigneur, il nous donnera une abondante nourriture spirituelle.

– Ruth a partagé sa nourriture. Il y a certaines personnes qui ne peuvent pas se nourrir elles-mêmes, par exemple les enfants, les malades, les personnes âgées. Nous pouvons, nous aussi, porter à d’autres ce que nous avons recueilli et ainsi partager les richesses que Dieu nous a données.