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Le Seigneur est proche

De lui, et par lui, et pour lui, sont toutes choses ! À lui la gloire éternellement ! Amen.
Romains 11. 36
Doxologies du Nouveau Testament (3)
Le Dieu souverain bénit son peuple et les autres nations

Cette troisième doxologie fait partie de la conclusion d’une section importante de l’Épître aux Romains où est exposée la manière dont Dieu a agi à l’égard d’Israël et agira encore. Le chapitre 11 répond aux questions suivantes : Si Dieu offre maintenant le salut aux nations, qu’en est-il de toutes les promesses spéciales faites à Israël ? En a-t-il fini avec ce peuple comme nation qu’il avait choisie ? Le peuple d’Israël a-t-il perdu pour toujours sa place prééminente de peuple de Dieu ? – Paul répond à ces questions avec cette affirmation catégorique : “Absolument pas !” (v. 11).

L’apôtre présente alors avant tout la souveraineté de Dieu. Israël, en ne reconnaissant pas son Messie, a gravement désobéi à Dieu, qui l’a mis de côté pour un temps. Dieu a alors manifesté sa grâce envers les autres nations : l’évangile leur a été annoncé (voir v. 11, 12). Paul souligne que si la désobéissance d’Israël a été une occasion de bénédiction pour les nations, combien plus encore seront-elles bénies quand Israël lui-même sera béni ! Une partie de ce peuple – un reste fidèle – reviendra à Dieu pendant la “grande tribulation” (Matthieu 24. 21), un terrible épisode de persécution qu’ils subiront : pour le monde, ce retour du peuple de Dieu vers son Dieu correspondra alors à une sorte de résurrection, pendant le règne de mille ans. À ce moment-là, la terre entière sera renouvelée et restaurée. L’état actuel d’Israël, son aveuglement spirituel, est un jugement souverain de Dieu. Il n’est pas définitif. Dans un avenir proche, “tout Israël sera sauvé” (v. 26), pas seulement quelques individus devenus chrétiens, mais le peuple lui-même en tant que peuple ; une période merveilleusement bénie commencera alors pour l’humanité tout entière.

La manière d’agir de Dieu est insondable et incompréhensible pour nous. “Qui a été son conseiller ?” (v. 34). Quelquefois, nous mettons en doute son action souveraine à l’égard des hommes. Pour expliquer les contradictions apparentes entre la responsabilité de l’homme et la souveraineté de Dieu, des théologiens ont échafaudé diverses théories. N’essayons pas de tout comprendre et de tout expliquer. Faisons confiance à Dieu. Adorons-le pour ses plans merveilleux, et, comme Paul a pu le faire, inclinons-nous devant sa sagesse et sa souveraineté, et donnons-lui gloire ! “De lui, et par lui, et pour lui, sont toutes choses ! À lui la gloire éternellement ! Amen”.

d’après B. Reynolds

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