Aujourd’hui, le Seigneur Jésus est assis sur le trône de son Père. Le psalmiste avait annoncé que le Messie s’assiérait à la droite de Dieu jusqu’à ce que ses ennemis deviennent le marchepied de ses pieds (Psaume 110. 1 ; Hébreux 1. 13). Élevé à cette place d’honneur, Christ attend l’accomplissement de cette prophétie.

Pendant ce temps, le Saint Esprit rassemble les cohéritiers de Christ. Ils régneront avec lui quand il aura toute autorité dans son royaume. L’Épître aux Hébreux développe tout particulièrement cette vérité. Christ a réglé la question de nos péchés. Il est ensuite monté au ciel où il s’est assis à la droite de Dieu. L’œuvre de la rédemption est terminée ; elle est parfaite et définitive (voir Hébreux 1. 3 ; 10. 12-14).

Christ reviendra pour recevoir l’héritage sur lequel il a tous les droits. “Les bouts de la terre” seront à lui (Psaume 2. 8). À ce moment-là, il s’assiéra sur son propre trône, appelé aussi “le trône de David son père” (Luc 1. 32). De là, il régnera sur Israël et les nations. Ce trône est aussi nommé “le trône de sa gloire” (Matthieu 19. 28). Au début de ce règne de mille ans, les nations seront rassemblées devant lui pour être jugées (25. 31, 32).

Nous aurions pu ne jamais partager avec lui le trône sur lequel il est actuellement assis. Lui seul a le droit d’y être, parce qu’il est Dieu et qu’il a parfaitement accompli, en tant qu’homme, l’œuvre que le Père lui avait donnée à faire (voir Jean 17. 4) ! Mais il partagera son trône de gloire avec nous : “Celui qui vaincra, je lui donnerai de s’asseoir avec moi sur mon trône”. Nous régnerons et nous gouvernerons avec lui ! “Si nous souffrons” actuellement durant le temps de son rejet sur la terre, “nous régnerons aussi avec lui” lorsqu’il établira son royaume sur tous les peuples (2 Timothée 2. 12).

Il attend ce moment où nous serons là, avec lui. L’attendons-nous aussi ? Désirons-nous être avec lui ?