Dans sa première épître, l’apôtre Pierre dit qu’il y aura des souffrances dans la vie chrétienne : des souffrances par des épreuves, des souffrances par fidélité envers Dieu, des souffrances pour avoir bien agi. Il est encourageant de penser que Christ a souffert de la même manière lorsqu’il était dans ce monde.

Cependant, il a aussi souffert – lui seul – “une fois pour les péchés”. Ses souffrances en notre faveur l’ont amené jusque dans la mort, mais il est ressuscité des morts. Dans les versets du jour, il nous est dit que, non seulement il est ressuscité, mais qu’il est monté au ciel avec triomphe, et qu’il est à la droite de Dieu.

Que pouvons-nous apprendre de cela ? – L’une des leçons, c’est que, déjà maintenant, il est l’administrateur de Dieu. Il détient le pouvoir et l’autorité suprêmes. Nous nous réjouissons en pensant au jour où il sera vu publiquement comme étant le Seigneur de tous – lorsque, de même que le Pharaon l’avait dit au sujet de Joseph, sans lui “nul ne lèvera la main ni le pied” (voir Genèse 41. 44). Alors, tout genou se pliera, et toute langue reconnaîtra que Jésus Christ est Seigneur (Philippiens 2. 10, 11).

Il nous est dit toutefois que, déjà maintenant, toutes les autorités établies dans la création, depuis les anges et au-dessous d’eux, sont assujetties à Christ. C’est une certitude précieuse.

Nous pourrions alors demander : Pourquoi les rachetés souffrent-ils ? – N’est-ce pas parce que c’est encore le jour de la grâce, où l’évangile du salut est annoncé jusqu’au bout de la terre ? Lorsque Christ commencera à intervenir ouvertement dans ce monde, ce sera en jugement sans appel sur tous ceux qui l’auront refusé. C’est solennel ! Et ainsi Christ attend avec patience, “ne voulant pas qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance” (2 Pierre 3. 9).

Cependant, même aujourd’hui, nous pouvons être encouragés en sachant qu’aucune souffrance ne peut toucher les rachetés du Seigneur sans qu’il le permette. Il se peut que nous ne comprenions pas le pourquoi, mais nous nous soumettrons à sa manière d’agir, sachant que tout est soumis à Celui qui nous aime.