Le Seigneur est proche
Il est intéressant d’observer avec quels détails Marc, Luc et Jean parlent du regard de Jésus. On retrouve de nombreuses fois ces expressions : “regarder fixement”, “l’ayant regardé”, “lever les yeux”… Jésus a un
Voici l’histoire d’un homme jeune et très riche qui avait une vie de luxe devant lui. Mais cet homme avait aussi un vide énorme dans son cœur, ce vide auquel tout être humain peut être confronté face aux questions telles que : Qui suis-je ? Où vais-je ? – Il vient à Jésus avec cette question : “Que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ?” (Marc 10. 17). Jésus aurait pu être déçu, triste ou en colère face à cet homme qui avait l’éternité à portée de main, gratuitement, mais qui ne pouvait se détacher du faire pour être sauvé, qui ne saisissait pas la main de miséricorde de Dieu. Et pourtant, Jésus, “l’ayant regardé, l’aima”. Le regard de Jésus n’est pas conditionné, son regard d’amour ne se mérite pas ; il est inconditionnel.
Un autre regard domine également dans la Bible : le regard de Jésus vers Dieu. L’expression “levant les yeux vers le ciel” est mentionnée à plusieurs reprises. Considérons un exemple : Lazare, un ami de Jésus, est mort. Devant le spectacle de la mort, le Seigneur frémit dans son esprit, il se trouble, il pleure. Il demande qu’on ouvre le tombeau de son ami. Il a alors un comportement remarquable : “Jésus leva les yeux en haut et dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as entendu” (Jean 11. 41). Jésus ne regarde pas à l’intérieur du tombeau, il s’adresse d’abord à son Père. Il accorde une grande importance à regarder en haut pour s’adresser à son Dieu avant d’entrer en action.
Nous connaissons aussi des moments de tensions, de stress, d’angoisse.