Le Seigneur est proche
Tôt dans la soirée, avant que le soleil soit couché, le Seigneur Jésus a fait monter ses disciples dans une barque pour qu’ils le précèdent “sur l’autre rive” (v. 22). Ils passent une nuit pénible à lutter contre les vagues et les vents contraires, qui les empêchent d’avancer et les menacent. C’est alors, “à la quatrième veille de la nuit” (de 3 à 6 heures du matin), que le Seigneur leur apparaît. Ils luttaient donc déjà depuis de nombreuses heures pour essayer d’atteindre l’autre rive du lac lorsque Christ vient vers eux, “marchant sur la mer” (v. 25).
Ce récit présente plusieurs leçons que nous pouvons apprendre au sujet des orages de la vie :
1 – Tout d’abord, c’est le Seigneur qui m’a amené dans cet orage. C’est lui qui avait dit aux disciples d’aller dans la barque.
2 – Le Seigneur prie pour moi. Il était allé sur la montagne pour prier après avoir envoyé les disciples sur le lac (v. 23). Cela représente son intercession actuelle pour nous, alors que, dans notre course vers “l’autre rive”, nous passons à travers ce monde secoué par l’orage.
3 – Il va venir à moi. Christ marche sur la mer : il domine sur les éléments de la tempête et les contrôle complètement. Nous pouvons lui faire confiance. Si nous sommes aujourd’hui au milieu d’un orage, Christ nous dit : “C’est moi, n’ayez pas peur !” (v. 27).
Jonas, le prophète indiscipliné, s’est aussi trouvé sur un navire secoué par la tempête (Jonas 1. 4). Mais il était dans l’orage parce qu’il avait désobéi à l’Éternel ; les disciples étaient dans l’orage parce qu’ils avaient obéi au Seigneur. L’orage peut être destiné à notre correction, comme dans le cas de Jonas, ou à notre perfectionnement, comme pour les disciples.
Les païens, sur le bateau de Jonas, ont tous crié, chacun à son propre dieu (Jonas 1. 5). Souvent, ce sont les difficultés qui révèlent quel est le “dieu” que les hommes adorent réellement. Les disciples “rendirent hommage” au Seigneur (v. 33).
Souvenons-nous :