Le Seigneur est proche
On a souvent fait remarquer que, dans les instructions divines, il n’était pas prévu, ni dans le tabernacle ni dans le temple, de sièges pour que les sacrificateurs s’asseyent et se reposent. C’est parce que leur œuvre n’était jamais terminée : ils offraient “souvent les mêmes sacrifices qui ne peuvent jamais ôter les péchés” (Hébreux 10. 11).
Quel contraste béni nous est présenté dans les versets du jour : “Mais celui-ci…” ! – Qui est-il ? – Le Fils de Dieu béni éternellement, Dieu lui-même qui est devenu Homme. – Pourquoi est-il devenu Homme ? – Il y a sans doute de nombreuses raisons à cela, mais il nous est dit ici que c’est afin qu’il puisse offrir “un seul sacrifice pour les péchés”. Quel contraste avec les sacrificateurs en Israël ! De nombreux sacrifices en face d’un seul sacrifice définitif !
Après s’être offert lui-même, Christ – le seul sacrifice réellement acceptable par Dieu pour régler les péchés de tous ceux qui croient en lui – s’est assis. Cela nous montre clairement que son œuvre d’offrande de sacrifices est complète. Mais il ne s’est pas assis lorsqu’il était sur la terre. Il s’est assis à la droite de Dieu. Dieu a accepté son œuvre.
Remarquons aussi que Christ s’est assis à perpétuité. Cette expression s’applique au fait de s’asseoir. Le mot grec implique la pensée que c’est sans interruption. Si nous nous asseyons après une longue journée de travail, il se peut que nous pensions soudain que nous avons oublié de faire quelque chose, et que nous devions nous relever. En revanche,
Lorsqu’il se lèvera de son trône, ce sera pour sa seconde venue – d’abord pour rassembler les siens vers lui-même, ensuite pour revenir régner, lorsque ses ennemis seront mis comme marchepied pour ses pieds.
Viens, Seigneur Jésus !