Le Seigneur est proche
Dieu afflige, et Dieu réconforte ; et dans toutes nos afflictions, il est affligé (voir Ésaïe 63. 9). Il permet des afflictions pour différentes raisons.
Dans le cas de Joseph, c’était en vue de l’œuvre pour laquelle Dieu le préparait (Psaume 105. 17-21). Joseph a expliqué à ses frères : “Vous, vous aviez pensé du mal contre moi : Dieu l’a pensé en bien, pour faire comme il en est aujourd’hui, afin de conserver la vie à un grand peuple” (Genèse 50. 20). De plus, il est dit ensuite : “Il les consola, et parla à leur cœur” (v. 21). C’est un exemple pratique de ce qui a été écrit pour nous : “Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console à l’égard de toute notre affliction, afin que nous soyons capables de consoler ceux qui sont dans quelque affliction que ce soit, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés par Dieu” (2 Corinthiens 1. 3, 4). Joseph avait fait l’expérience de la consolation de Dieu, et à son tour il réconforta ses frères troublés. Un autre a dit : Dieu ne nous console pas pour que nous soyons à l’aise, mais pour que nous soyons de ceux qui réconfortent.
Dans le cas de Paul, son affliction, son “écharde pour la chair”, devait l’empêcher d’être rempli d’orgueil à cause des révélations qu’il avait reçues du Seigneur (2 Corinthiens 12. 7).
Il semblerait que les souffrances du psalmiste aient été de nature corrective, car il dit : “Avant que je fusse affligé, j’errais” (Psaume 119. 67). Sa réaction en face de ses afflictions est un exemple pour nous. Tout d’abord, il justifie Dieu : “Je sais, ô Éternel ! que tes jugements sont justice” ; ensuite, il reconnaît que son affliction vient de Dieu : “Tu m’as affligé” ; et troisièmement, il dit que Dieu l’a fait “en fidélité”. Enfin, il demande, non pas que Dieu lui retire son épreuve, mais que sa bonté le réconforte.
Gardons ceci en mémoire :