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Bannière

Le Seigneur est proche

Mon bien-aimé est blanc et vermeil, un porte-bannière entre dix mille.
Cantique des cantiques 5. 10
Tu as donné une bannière à ceux qui te craignent, pour la déployer à cause de la vérité.
Psaume 60. 4
Sous la bannière du bien-aimé

Tout comme pour la bien-aimée du Cantique des cantiques, le bien-aimé de notre âme, le Seigneur Jésus, est ce “porte-bannière entre dix mille”. Mais qu’est-ce qu’une bannière ? C’est un drapeau représentant l’autorité d’un pays ou d’un seigneur. Par exemple, la bannière étoilée, symbole des États-Unis d’Amérique, plantée en 1969 par deux astronautes américains sur la lune, atteste leur réussite dans cette conquête spatiale. Si un homme porte une bannière, un drapeau, au milieu d’une foule, les regards sont attirés vers lui. Le Seigneur Jésus qui est ainsi pour nous ce porte-bannière, attire nos regards vers lui.

Il y a eu de grands hommes et femmes dans ce monde, comme Aristote ou Marie Curie ; il y a eu même d’admirables hommes de Dieu, comme Noé ou Abraham. Mais notre Seigneur les surpasse tous. Il est “le Premier-né de toute création” (Colossiens 1. 15), “le Premier-né d’entre les morts” (Colossiens 1. 18), “premier-né parmi beaucoup de frères” (Romains 8. 29). Cette expression “premier-né” ne désigne pas un ordre de naissance, mais atteste d’un titre de supériorité, d’autorité.

“En ce jour-là, il y aura une racine d’Isaï, se tenant là comme une bannière des peuples : les nations la rechercheront, et son repos sera gloire” (Ésaïe 11. 10). Quelle chose qu’une racine, ce que l’on ne voit pas, soit élevée très haut, comme une bannière, visible de tous ! En réalité, en hébreu, le terme traduit par “racine” désigne à la fois une racine et un rejeton (voir Ésaïe 53. 2). Le Seigneur Jésus est en effet “la racine et la postérité de David” (Apocalypse 22. 16). Celui qui a été cette racine d’Isaï, méprisée, se tient maintenant, non pas comme un étendard de guerre, mais comme une bannière de paix pour tous les peuples.

Qu’y-a-t-il sur cette bannière ? “Sa bannière sur moi, c’est l’amour” (Cantique des cantiques 2. 4). Ce qui nous attire comme un aimant vers le Seigneur, c’est son amour divin, inconditionnel, définitif. Maintenant le Seigneur est au ciel, et ce drapeau qu’il a montré durant sa vie, c’est comme s’il nous le confiait aujourd’hui : “Tu as donné une bannière à ceux qui te craignent, pour la déployer à cause de la vérité”. Notre joie et notre responsabilité, c’est de réaliser que le Seigneur nous envoie dans le monde (Jean 20. 21) pour porter bien haut sa bannière, faire connaître cette vérité : il nous a tant aimés, et il nous aime !

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