Le Seigneur est proche
Tout comme pour la bien-aimée du Cantique des cantiques, le bien-aimé de notre âme, le Seigneur Jésus, est ce “porte-bannière entre dix mille”. Mais qu’est-ce qu’une bannière ? C’est un drapeau représentant l’autorité d’un pays ou d’un seigneur. Par exemple, la bannière étoilée, symbole des États-Unis d’Amérique, plantée en 1969 par deux astronautes américains sur la lune, atteste leur réussite dans cette conquête spatiale. Si un homme porte une bannière, un drapeau, au milieu d’une foule, les regards sont attirés vers lui. Le Seigneur Jésus qui est ainsi pour nous ce porte-bannière, attire nos regards vers lui.
Il y a eu de grands hommes et femmes dans ce monde, comme Aristote ou Marie Curie ; il y a eu même d’admirables hommes de Dieu, comme Noé ou Abraham. Mais notre Seigneur les surpasse tous. Il est “le Premier-né de toute création” (Colossiens 1. 15), “le Premier-né d’entre les morts” (Colossiens 1. 18), “premier-né parmi beaucoup de frères” (Romains 8. 29). Cette expression “premier-né” ne désigne pas un ordre de naissance, mais atteste d’un titre de supériorité, d’autorité.
“En ce jour-là, il y aura une racine d’Isaï, se tenant là comme une bannière des peuples : les nations la rechercheront, et son repos sera gloire” (Ésaïe 11. 10). Quelle chose qu’une racine, ce que l’on ne voit pas, soit élevée très haut, comme une bannière, visible de tous ! En réalité, en hébreu, le terme traduit par “racine” désigne à la fois une racine et un rejeton (voir Ésaïe 53. 2). Le Seigneur Jésus est en effet “la racine et la postérité de David” (Apocalypse 22. 16). Celui qui a été cette racine d’Isaï, méprisée, se tient maintenant, non pas comme un étendard de guerre, mais comme une bannière de paix pour tous les peuples.
Qu’y-a-t-il sur cette bannière ? “Sa bannière sur moi, c’est l’amour” (Cantique des cantiques 2. 4).