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Le Seigneur est proche

[Jésus] contraignit les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive… Or la barque était déjà au milieu de la mer, battue par les vagues, car le vent était contraire. À la quatrième veille de la nuit, [Jésus] alla vers eux, marchant sur la mer. Les disciples, le voyant marcher sur la mer, furent bouleversés ; ils dirent : C’est un fantôme ! Et ils crièrent de peur. Mais Jésus leur parla aussitôt, disant : Ayez bon courage ; c’est moi, n’ayez pas peur !
Matthieu 14. 22, 24-27
C’est moi ! – la présence de Jésus (1)

Nous trouvons des encouragements très précieux dans chaque circonstance où le Seigneur Jésus dit : “C’est moi” ! Je suis là ! – Il nous donne ainsi l’assurance qu’il sait où nous sommes et qu’il est toujours près de nous.

En Matthieu 14, les disciples obéissent quand Jésus leur dit de monter dans une barque pour traverser la mer de Galilée pendant la nuit. Ils s’attendaient à le retrouver de l’autre côté puisqu’il leur avait dit de “le précéder sur l’autre rive”. Ils pensaient que la traversée se passerait bien, mais elle s’est transformée en cauchemar à cause d’un des violents orages fréquents dans cette région.

Dans ce moment particulièrement difficile, Jésus lui-même vient à leur rencontre. Mais alors, voyant quelqu’un marcher sur la mer, ils sont encore plus effrayés. Une catastrophe de plus ! Mais dès qu’ils commencent à crier, Jésus leur parle : “Ayez bon courage ; c’est moi, n’ayez pas peur !”.

Il peut paraître étrange qu’ils aient d’abord pensé qu’un fantôme venait les troubler. Nous réagissons souvent de la même façon, nous aussi. Les tempêtes de la vie deviennent de plus en plus fortes et nous oublions que Jésus a promis de nous retrouver de l’autre côté. L’Évangile de Marc ajoute que les disciples avaient même oublié quelle était la puissance de Jésus, manifestée quelques heures auparavant : il avait nourri la grande foule avec cinq pains et deux poissons (Marc 6. 39, 44, 52). Quand nous oublions les promesses du Seigneur et sa puissance, nous ne pouvons pas croire qu’il est là avec nous. Nous interprétons donc ce qui nous arrive de façon très négative, puisque nous ne nous attendons pas à le voir, Lui. Mais alors, au-dessus du bruit du vent, sa voix se fait entendre, claire et nette : “C’est moi” ! Je suis là ! – Il monte alors tout de suite dans le bateau avec nous, et tout devient calme.

S. Campbell

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