Jésus, six jours avant la Pâque, vint à Béthanie où était Lazare, le mort, que Jésus avait ressuscité d’entre les morts. On lui fit donc là un souper ; Marthe servait, et Lazare était un de ceux qui étaient à table avec lui. Alors Marie, qui avait pris une livre de parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus et les essuya avec ses cheveux : et la maison fut remplie de l’odeur du parfum.
Jean 12. 1-3
Parmi les disciples de Christ mentionnés dans les évangiles, aucun ne semble avoir un cœur plus engagé pour Christ que Marie de Béthanie. Elle ne se met pas en avant, mais elle donne toute la place à Christ. Ainsi, dans trois occasions, on la trouve assise aux pieds de Jésus.
– On la voit d’abord dans la maison de sa sœur à Béthanie. Le Seigneur Jésus y est entré et Marie s’est assise à ses pieds pour apprendre (Luc 10. 38-41).
– Plus tard, quand la mort a pénétré dans la maison, on la trouve aux pieds du Seigneur pour exprimer sa souffrance (Jean 11. 32). Au tombeau de Lazare, le Seigneur Jésus manifeste sa puissance en résurrection et sa gloire.
– Quelques-uns de ceux que Jésus aimait lui font un souper : Marie est de nouveau aux pieds du Seigneur, et cette fois pour adorer.
Marie savait que le Seigneur Jésus était le grand “docteur venu de Dieu” (Jean 3. 2). Elle savait aussi qu’il était Celui qui sympathise dans toutes nos épreuves et qu’il doit être l’objet de notre adoration. Mais elle avait surtout expérimenté personnellement la valeur de son enseignement, éprouvé sa sympathie, et adoré à ses pieds. Quelle bénédiction pour nous de pouvoir dire, comme l’apôtre Paul, que le désir de notre cœur est de “le connaître, lui” (Philippiens 3. 10) ! Nous pouvons avoir beaucoup de connaissances au sujet du Seigneur Jésus. Cependant, pour le connaître personnellement, nous devons vivre près de lui, et apprendre à ses pieds à connaître sa pensée dans sa Parole. Nous devons aussi expérimenter sa sympathie, louer et adorer dans sa présence. L’histoire de Marie a été écrite pour notre profit (voir Ésaïe 48. 17 ; 2 Timothée 3. 16). Apprenons la leçon que nous donne sa vie d’humilité et de dévouement.
H. Smith
À tes pieds, ô divin Maître,
Je me place avec bonheur ;
En t’écoutant, je puis être
Ton disciple, ô mon Sauveur.
E.L. Budry