Dans les moments de stress ou de difficultés, nous recherchons facilement un appui humain. Nous avons tendance à faire entièrement confiance à notre entourage. Nos cœurs sont alors remplis des mêmes espoirs que les autres hommes, et nos attentes sont limitées à ce qui nous entoure. Nous serions beaucoup plus heureux si nous regardions tout simplement à Dieu. Malheureusement, nous avons tendance à regarder autour de nous plutôt qu’à lui. Nous allons vers les “citernes crevassées” (Jérémie 2. 13) et nous nous appuyons sur un “bâton de roseau cassé” (2 Rois 18. 21), plutôt que de rechercher la fontaine inépuisable et le rocher immuable qui sont toujours tout près de nous.

Pourtant, nous avons souvent fait l’expérience que les ruisseaux d’eau de ce monde étaient secs ; il n’y avait rien pour apaiser notre soif. Si nous cherchons du secours dans l’homme, nous serons toujours déçus ! Pauvreté spirituelle, désolation, déception seront les tristes conséquences de ce mauvais choix. Nous serons comme un buisson dans le désert ! Pas d’averses rafraîchissantes, pas de rosée du ciel, rien que la sécheresse et l’aridité ! Comment peut-il en être autrement quand notre cœur se détourne de Dieu, la seule source où puiser la bénédiction ? Il n’y a rien dans l’homme qui puisse satisfaire un cœur. Dieu seul le peut ! Il peut répondre à tous nos besoins et combler toutes nos attentes. Il ne déçoit jamais l’âme qui se confie en lui.

Nous disons que nous nous confions en lui – très bien ! –, mais il ne faut pas seulement le dire, il faut le faire (voir Jacques 2. 14) ! Affirmer nous confier en lui n’est pas suffisant ! Il faut que cela se voie dans notre vie, que ce soit “en action et en vérité” (voir 1 Jean 3. 18). La foi qui a un œil sur le Créateur et l’autre sur la créature, ne sert à rien ! Dieu et sa créature peuvent-ils être placés sur le même plan ? Impossible ! Il faut choisir entre s’appuyer sur Dieu ou sur l’homme. Se confier en l’homme ne peut aboutir qu’au désastre.