Le Seigneur est proche
Rachab (ou Rahab) est la deuxième femme de la généalogie du Seigneur dont le nom nous est donné. Nous connaissons son histoire par ce qui est dit dans le livre de Josué (2. 1-21 ; 6. 22-25).
Comme Tamar, Rahab n’était pas une femme pieuse. C’était une prostituée à Jéricho, une ville que Josué maudira après sa destruction (Josué 6. 26). Comment une étrangère, une prostituée, peut-elle ainsi prendre place dans la lignée des ancêtres du Seigneur Jésus ? La réponse est la même que pour Tamar : simplement par grâce.
Dieu, dans sa Parole, relève ce qu’elle a fait : non seulement elle a protégé les espions de Josué en les cachant chez elle, mais elle a aussi fait devant eux une belle confession : “L’Éternel, votre Dieu, est Dieu dans les cieux en haut, et sur la terre en bas” (Josué 2. 11).
Depuis sa naissance, elle avait vécu loin de Dieu, mais quand elle a entendu parler des grandes choses qu’il avait faites pour les fils d’Israël, elle a compris que ce Dieu était le seul vrai Dieu. Face à cette puissance divine, sa nature pécheresse aurait pu la pousser à s’enfuir, mais bien au contraire,
Nous étions tous comme Rahab : étrangers aux alliances de Dieu, errants comme des brebis sans berger, désobéissants, égarés, asservis au péché (Ésaïe 53. 6 ; Tite 3. 3), mais Dieu ne met pas dehors celui qui vient à lui (Jean 6. 37). Il nous a fait grâce, il nous a sanctifiés en Jésus Christ pour que nous puissions trouver refuge sous ses ailes et que nous ayons “part au lot des saints dans la lumière” (Colossiens 1. 12).
Nous avons toujours des Rahab autour de nous : prostitués, ivrognes, voleurs, sorciers… Peut-être avons-nous bonne conscience en les évitant ; mais ce n’est pas ce que faisait le Seigneur. Dieu veut leur faire grâce aussi. Allons les chercher pour lui !