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Le Seigneur est proche

C’est [Christ] qui est notre paix.
Éphésiens 2. 14
Gardez vos volets ouverts

Souvent, nos ressentis font écran à la paix dans laquelle Dieu voudrait nous voir vivre. Dieu produit pour nous la paix et veut nous la communiquer, quelles que soient les fluctuations de nos sentiments à ce sujet. Utilisons une image : quand le soleil se lève, même si des nuages cachent ses rayons à notre vue, il reste toujours vrai qu’il brille. Ce que le croyant doit faire, c’est abandonner la vallée de la méfiance où les nuages s’accumulent et grimper par la foi jusqu’aux sommets au-dessus des nuages.

Il y a peu de temps, un dialogue eut lieu entre deux amis dont l’un doutait de la faveur constante de Dieu envers son peuple. Il n’éprouvait pas la bénédiction d’une paix continuelle avec Dieu.

Dieu n’est-il pas satisfait de Jésus ? lui fut-il demandé. Peut-il te cacher sa face ? En doutant de la faveur de Dieu, c’est comme si, en gardant tes volets fermés, tu l’enfermais dehors. Tu dois garder tes volets ouverts. Si le soleil rayonne dans toute sa beauté, et que tu gardes tes volets ouverts, il te montrera toute sa puissance ; mais si tu fermes tes volets, tu empêches ses rayons d’entrer dans ta chambre.

Ainsi, n’être occupé que de nous-même, absorbé par nos propres sentiments et nos pensées personnelles, nous laisse dans la pénombre. Nous avons laissé dehors la lumière de la présence du Seigneur. Les volets, c’est ce que nous pensons de nous ou des circonstances. Dieu ne dépend ni de nos pensées ni des circonstances : il nous voit en Christ, qui est parfait. Voilà notre paix !

Garder ses volets ouverts : cette image a beaucoup aidé des croyants dans le doute. Laissons la lumière entrer dans notre âme : Dieu est pleinement satisfait en Christ, et ainsi, la paix qui nous parvient à travers Christ dans la gloire pourra nous remplir.

Gardez vos volets ouverts ; ne regardez pas à la chambre sombre de votre cœur, mais au dehors, à Christ !

d’après H.F. Witherby
Si je sais que Dieu m’aime comme Dieu seul sait aimer, je ne suis pas seulement dans la lumière, mais dans la chaleur et sous les rayons de l’amour de Dieu. Ma conscience est dans la lumière, et elle n’a absolument rien à me reprocher ; et j’en ai le sentiment. D’un autre côté, mon cœur a l’assurance parfaite que l’amour parfait de Dieu repose sur moi.

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