“Je vais vous préparer une place” : Jésus ne pouvait plus cacher cet étonnant secret à ceux qui lui étaient chers. Bien sûr, ils ne pouvaient pas savoir où le Seigneur allait, ni en connaître le chemin (voir Jean 14. 5). Ils avaient entendu parler de la gloire future de Jérusalem. Mais des demeures dans la maison du Père, là-haut dans le ciel, et un lieu préparé pour eux, quelle idée nouvelle ! Quoi, de pauvres hommes perdus, d’humbles pêcheurs ayant une place auprès de Dieu le Père ! Quelle grâce extraordinaire !

Par le péché, l’homme a perdu le jardin de délices en Éden ; mais Jésus était sur le point d’ouvrir un lieu encore meilleur afin de pouvoir nous approcher de Dieu lui-même, dans la gloire du ciel. Aussi certainement que le Seigneur Jésus est mort et ressuscité, et qu’il est allé dans la maison du Père pour nous préparer une place, aussi certainement il reviendra et nous prendra auprès de lui. Quelle certitude et quel réconfort nous donnent ces paroles de Jésus ! Quelle que soit l’intensité de la lutte, quels que soient l’obscurité et le grondement de la tempête rugissante, une maison nous attend là-haut.

Pensez à cela, vous qui êtes éprouvés et désolés – compagnons de route dans le chemin de la foi, vous qui êtes veuves ou orphelins dans un monde qui passe à côté de vous sans vous accorder un regard ! Prenez courage ! Encore un court instant, et votre demeure s’ouvrira pour vous. Jésus Christ est-il votre part maintenant ? Alors, il vous donne dès maintenant une place avec lui dans sa demeure : c’est une certitude bénie au plus haut degré. Ne pensez pas que, quand vous le verrez, vous rencontrerez un juge en colère. Celui qui vous a aimés et vous a lavés dans son propre sang viendra vous prendre auprès de lui. Vous pensez peut-être que cela n’est vrai que pour ceux qui méritent une telle place. Ceux qui étaient assis autour de lui et ont entendu ces paroles de grâce toutes nouvelles méritaient-ils vraiment ces demeures du ciel ? Au contraire ! Jésus leur donne cette révélation de son amour éternel précisément la nuit où ils l’ont tous abandonné et se sont enfuis (Matthieu 26. 56).

Quelle grâce merveilleuse !