Le Seigneur est proche
Quand j’étais adolescent, j’ai appris à labourer un champ avec un tracteur et une charrue. C’était relativement facile, et je parcourais le champ tout en laissant parfois mon attention se porter sur des oiseaux ou d’autres choses intéressantes à observer. Ma conduite trop distraite avait malheureusement des conséquences bien visibles dans les sillons que j’avais tracés : j’avais zigzagué sur toute la longueur du terrain ! On m’a alors donné ce conseil : Fixe tes yeux sur un objet au loin et conduis dans la direction de cet objet, sans le quitter des yeux. – Les résultats ont alors été bien meilleurs.
Plusieurs récits que nous avons lus parlent de personnes dont la vie a été changée après avoir vu le Seigneur. Dans le verset du jour, les disciples sont passés de la crainte et du doute à une grande joie, quand ils ont vu le Seigneur. Les deux disciples d’Emmaüs ont été transformés lorsqu’ils ont reconnu que c’était le Seigneur qui était devant eux (Luc 24. 30-32). Saul, l’homme religieux, est devenu un homme nouveau quand le Seigneur l’a rencontré sur le chemin de Damas (Actes 9). Il en a été de même pour beaucoup d’autres.
Nous devons nous rappeler que porter nos regards vers le Seigneur doit être une chose habituelle. Un coup d’œil ne suffit pas. Il est vrai que Pierre avait été impressionné par la vision sur “la sainte montagne” (2 Pierre 1. 18) ; mais plus tard, il a renié le Seigneur. Auparavant, il avait marché sur l’eau en direction de Jésus, mais après avoir détourné son regard de lui, il a commencé à couler. Nous comprenons ainsi la nécessité de fixer continuellement nos yeux sur le Seigneur.
Mais comment faire quand il n’est pas physiquement présent avec nous aujourd’hui ? Heureusement, nous avons sa Parole qui parle de lui. Nous pouvons être occupés de lui en lisant la Bible, en lui parlant dans la prière, en méditant sur sa merveilleuse vie, sur les choses qu’il a faites, sur la manière dont il agit.
Nous le sommes aussi lorsque nous nous souvenons de lui en prenant le pain et le vin en sa mémoire. Comme les premiers disciples (Actes 20. 7), nous pouvons prendre la Cène chaque dimanche, heureux d’être spécialement occupés de lui ce jour-là, la “journée dominicale [ou : du Seigneur]” (Apocalypse 1. 10).
C’est bien