Le Seigneur est proche
Ce passage présente une sainte conversation entre Dieu le Père et le Fils. Le Seigneur Jésus avait parlé d’un grain de blé qui reste seul à moins qu’il ne meure en terre ; alors, s’il meurt, il produit beaucoup de fruit (v. 24). Il a également parlé d’être lui-même “élevé de la terre” (v. 32), “pour indiquer de quelle mort il allait mourir” (v. 33). Après ces déclarations, Jésus a ajouté que son âme était troublée. Pourtant, il ne désirait pas être épargné de l’heure de la souffrance : “C’est pour cela que je suis venu à cette heure”, dit-il (v. 27). Il désirait au contraire que le nom de son Père soit glorifié.
La voix venue du ciel a déclaré que le nom du Père avait été glorifié et le serait de nouveau. Quand avait-il été glorifié auparavant ? Nous pourrions dire que chacune des étapes de la vie de Jésus avait apporté de la gloire au Père. Pas une seule note discordante n’avait jamais troublé la douce musique de ses paroles et de ses actions. “Je fais toujours ce qui lui est agréable”, disait-il (Jean 8. 29). Mais il y eut aussi un moment particulier de gloire lors de la résurrection de Lazare. Bien que Jésus, en tant que Fils de Dieu, ait la vie en lui-même (Jean 5. 26), il ne voulait pas ressusciter Lazare sans invoquer publiquement le nom du Père : “Père, je te rends grâces de ce que tu m’as entendu. Moi je savais que tu m’entends toujours ; mais je l’ai dit à cause de la foule qui est autour de moi, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé” (Jean 11. 41, 42). Beaucoup de ceux qui ont vu Lazare de nouveau vivant ont effectivement cru (12. 11).
Le nom du Père sera en effet glorifié de nouveau lors de la résurrection de Christ. Celui qui a bu la coupe de la souffrance que le Père lui avait donnée a été ressuscité dans la puissance d’une vie sans fin !
Et nous aussi, nous ne trouvons que gloire dans notre Sauveur ; nous pouvons remercier le Père et lui rendre gloire “pour son don inexprimable” (2 Corinthiens 9. 15) !