Le Seigneur est proche
Depuis le temps où il suivait Jésus comme disciple, et grâce à la présence du Saint Esprit, Pierre avait fait des progrès spirituels. Après avoir renié son Seigneur et pleuré amèrement, sa restauration comme pasteur et conducteur parmi les apôtres avait fait de lui, à bien des égards, un homme nouveau.
Pourtant, certains domaines dans l’esprit de Pierre avaient encore besoin d’être ajustés par le Seigneur, comme celui
Une vision apparaît alors à Pierre : du ciel ouvert descend un filet rempli d’animaux considérés comme impurs par la Loi, qu’un Juif ne devait pas manger (Actes 10. 11, 12). Puis il entend cet ordre du Seigneur : “Lève-toi, Pierre, tue et mange”. Il faut imaginer la surprise et la confusion de cet apôtre élevé dans la tradition de la Loi ! Il répond donc : “Non pas, Seigneur” – mots parfaitement contradictoires : dire “non” au Seigneur, c’est renier pratiquement son autorité sur nous. Mais Dieu voulait enseigner une leçon pratique à son apôtre et à tous les croyants d’origine juive : “Ce que Dieu a purifié, toi, ne le tiens pas pour souillé” (v. 15). Pierre devait ainsi comprendre que le Seigneur allait ouvrir l’accès de l’évangile aux nations, les mettant, de plain-pied avec les Juifs, dans une nouvelle relation avec Lui.
Aussi, comme il l’explique au verset 28, Pierre accepte d’aller chez Corneille, un centurion romain, malgré ses préjugés ethniques et sa formation religieuse. Avons-nous nous aussi, comme Pierre, des leçons à tirer de cet épisode ?