Le Seigneur est proche
La grâce divine brille d’une façon éclatante dans la conversion du brigand sur la croix. Il ne pouvait manifestement pas se confier en ses bonnes œuvres. Il n’avait pas fait acte de charité ; il ne connaissait rien du baptême, ni de la cène du Seigneur. En un mot, son cas était désespéré. Que pouvait-il faire ? Vers qui pouvait-il se tourner ? Ses mains et ses pieds étaient fermement cloués à une croix de malfaiteur. Ses mains, quand il s’en était servi, avaient commis des actes violents ; et maintenant elles étaient clouées au bois et ne pouvaient plus rien faire. Ses pieds, quand il en avait l’usage, avaient marché sur le mauvais chemin du transgresseur ; et ils étaient maintenant cloués au bois et ne pouvaient l’emmener nulle part.
Mais, bien que le pauvre voleur n’ait désormais plus l’usage de ses mains ni de ses pieds, si indispensables à une religion basée sur les œuvres, son cœur et sa bouche étaient libres. Or, ce sont eux qui sont employés dans une religion de foi, comme nous le lisons dans ce merveilleux verset de l’Épître aux Romains : “Car du cœur on croit pour la justice, et de la bouche on le déclare pour le salut” (10. 10).
Ces mots précieux sont tellement appropriés au brigand sur la croix ! Ils le sont également pour tout pécheur misérable, brisé, sans aide, sans espoir. Nous devons tous être sauvés de la même manière que ce brigand. Il n’y a pas deux chemins pour le ciel. Il n’y a qu’un seul chemin et il a été tracé du trône de Dieu jusqu’aux mensonges du pécheur coupable, mort dans ses fautes et dans ses péchés (voir Éphésiens 2. 1). Ce chemin est marqué par l’amour rédempteur ; et de là, il retourne jusqu’au trône par le sang précieux et expiatoire de Christ. C’est