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Le Seigneur est proche

Le but de cette injonction, c’est l’amour qui procède d’un cœur pur, d’une bonne conscience et d’une foi sincère… Je te confie cette injonction…, conformément aux prophéties… faites à ton sujet, pour que, par elles, tu combattes le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience. Certains, qui l’ont rejetée, ont fait naufrage quant à la foi.
1 Timothée 1. 5, 18, 19
Garder une bonne conscience

Pour pouvoir distinguer entre ce qui est juste et ce qui est faux, sur le plan moral, Dieu nous a donné une conscience. Elle nous aide à ne pas faire naufrage dans nos vies. Notre conscience sert en quelque sorte de radar spirituel. C’est la raison pour laquelle nous devons veiller sur elle afin de pouvoir lui faire confiance. La Bible nous enseigne à ce sujet, en évoquant différents états de notre conscience :

La bonne conscience – une conscience pure (1 Timothée 3. 9) : elle a été purifiée par la confession des péchés (1 Jean 1. 9). Elle a le désir de connaître et de suivre la volonté de Dieu. Parce que notre conscience a été purifiée, nous pouvons vivre sans avoir de sentiment de culpabilité. Nous pouvons aussi marcher en toute sincérité devant le Seigneur, sans rien lui cacher. Quand il nous arrive de pécher, nous savons immédiatement que nous devons régler cela avec Dieu.

La conscience faible ou scrupuleuse (1 Corinthiens 8. 7) : elle est encombrée par des lois et des règles. Notre esprit légal nous amène à critiquer tout ce que nous faisons. Nous avons créé, en fait, notre propre radar avec des je dois…, je devrais…, il faut… ! Nous nous servons de ces règles pour déterminer ce qui est juste et ce qui ne l’est pas. En agissant ainsi, nous n’arrivons pas à comprendre ce qu’est la justice de Dieu, qui ne peut jamais être remplacée par notre propre justice.

La conscience souillée (Tite 1. 15) : elle l’est par des péchés tolérés. Si nous nous entêtons à choisir notre propre chemin plutôt que celui de Dieu, nous perdons de vue ce qui est convenable et vrai. En essayant de nous trouver des excuses, comme je ne peux pas faire autrement, nous augmentons notre inquiétude et nous rendons notre boussole intérieure encore moins fiable.

La conscience endurcie (voir Marc 8. 17, 18) : elle est indifférente au péché. Quand nous résistons continuellement à notre conscience et que nous ignorons ses avertissements, elle devient petit à petit insensible à toutes les sonnettes d’alarme. Demandons à Dieu de nous montrer si elle fonctionne bien et permettons-lui de la réparer et de la régler, si c’est nécessaire !

T. Hadley

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