Lot, le neveu d’Abram, qui jusque-là avait voyagé avec lui, avait beaucoup de petit et de gros bétail ; il avait aussi des tentes. Abram, lui aussi, était “très riche en troupeaux” (v. 2). Leurs bergers ont commencé à se disputer. Abram a donc suggéré à Lot qu’ils se séparent. Il a laissé son neveu choisir l’endroit où il voulait aller.

Au lieu de demander à Dieu de diriger son choix, Lot a levé les yeux et a regardé attentivement le pays. La plaine du Jourdain, bien arrosée, a attiré son regard. Elle rappelait le delta fertile du Nil, en Égypte, où il avait séjourné récemment. Elle ressemblait aussi au jardin d’Éden dont il avait beaucoup entendu parler. Cette région lui a paru pleine d’avantages, c’est donc celle qu’il a choisie ! Comme cela nous arrive souvent, Lot a préféré écouter son bon sens et aller là où il semblait pouvoir faire au mieux ses affaires. Rien n’indique que Lot ait prié pour demander de la sagesse ou pour connaître la volonté de Dieu.

La Bible dit : “Lot choisit pour lui toute la plaine du Jourdain”. Il a habité dans les villes de cette plaine, sans se soucier, apparemment, de ce que Dieu pensait de ses habitants. Il est pourtant écrit : “Les hommes de Sodome étaient méchants, et grands pécheurs devant l’Éternel”. Plus loin, Dieu donne d’autres détails sur ces villes. Il dit, en effet : “Voici, c’est ici l’iniquité de… Sodome : orgueil, abondance de pain et insouciant repos… elle n’a pas fortifié la main de l’affligé et du pauvre. [Sodome et “ses filles”, c’est-à-dire les villes voisines] se sont élevées et ont commis des abominations devant moi” (Ézéchiel 16. 49, 50). Ne regardons pas seulement, comme Lot, aux bénéfices ou aux désavantages matériels de nos choix. Leurs conséquences morales et spirituelles sont encore plus importantes pour Dieu et pour nous.