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Le Seigneur est proche

En ceci mon Père est glorifié, que vous portiez beaucoup de fruit ; et vous serez mes disciples.
Jean 15. 8
Le vrai cep (11)

Comment savons-nous si nous sommes vraiment des disciples de Christ ? Un disciple suit un maître et apprend de lui. Le Seigneur Jésus parle beaucoup de cela dans les Évangiles de Matthieu, Marc et Luc. Il rattache souvent le fait de le suivre avec le renoncement à soi-même.

Mais, tout au long de l’Évangile de Jean, nous voyons qu’un vrai disciple de Christ apprend à persévérer dans la parole de Jésus (Jean 8. 31) et à montrer son amour. Dans le verset du jour, nous trouvons un autre caractère de celui qui suit Christ : un vrai disciple désire vraiment la gloire du Père ! C’est pour cela que nous devons porter du fruit. Le fruit est pour le cultivateur, et non pas pour le sarment.

Nous glorifions le Père si nous nous abandonnons entièrement à lui, en le laissant nous redresser et nous nettoyer. Le Père est glorifié quand nous demeurons dans le Fils, marchant tout près de lui, et lui ressemblant de plus en plus chaque jour. Voici le fruit que le Père cherche dans nos vies ! L’apôtre Pierre écrit : “Si quelqu’un sert, qu’il serve comme par la force que Dieu fournit, afin qu’en toutes choses Dieu soit glorifié par Jésus Christ” (1 Pierre 4. 11). L’apôtre Paul dit : “Que vous mangiez, que vous buviez, ou quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu” (1 Corinthiens 10. 31). La force pour vivre et honorer le Seigneur vient de lui. Tout est pour sa gloire, non pour la nôtre !

Si nous demeurons en Christ, en communion avec lui et dépendant de lui, sa vie sera manifestée en nous et à travers nous. Ainsi nous porterons du fruit à la gloire du Père. Pour porter du fruit, nous n’avons pas à nous poser la question : Que puis-je faire pour Dieu ? – Nous devons plutôt manifester Christ dans notre vie de tous les jours. Nous montrerons les richesses de la vie divine en restant attachés au cep ! Voilà la vie qui est à la gloire du Père !

T. Hadley
Le sarment qu’il émonde
C’est celui qu’il chérit,
Afin que dans ce monde
Il porte plus de fruit.

H. Arnera

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