Le Seigneur est proche
Quand le péché est entré dans le monde, la peur y est aussi entrée. Un seul acte de désobéissance a non seulement couvert de honte Adam et Ève, mais a aussi dressé une barrière entre eux et Dieu. La voix de Dieu leur avait auparavant attribué de grandes bénédictions, mais maintenant cette voix éveillait la crainte dans leur cœur.
Depuis lors, la peur a été constamment présente dans notre monde. Dans les relations humaines, le péché produit la crainte parce que nous ne voulons pas être découverts. Par rapport à Dieu, le péché nous pousse encore à nous cacher parce que nous ne voulons pas être exposés à la lumière divine. Les dernières pages de la Bible révèlent que l’humanité ne trouvera rien pour combattre cette peur : “Quant aux lâches, aux incrédules… leur part sera dans l’étang brûlant de feu” (Apocalypse 21. 8).
Cependant, entre ces scènes de crainte, le message continuel de Dieu, c’est : “Ne crains pas” (Marc 5. 36 ; Luc 8. 50). Dieu déclare cela, non pas parce qu’il n’y a rien à craindre – Dieu est en effet un “feu consumant” (Hébreux 12. 29) quand il s’agit du péché ! –, mais parce que son amour “chasse la crainte” (1 Jean 4. 18).
Peut-être sommes-nous venus à Dieu avec les mains marquées par le péché, en tremblant parce que nous ne pouvions espérer que de la miséricorde. Mais le salut de Dieu s’étend bien au-delà de la miséricorde ! Grâce à la mort et à la résurrection de Jésus, aucun de ceux qui viennent à Dieu par lui ne sera rejeté. Le pardon ôte la culpabilité de nos péchés ; la réconciliation nous amène aux côtés de Dieu ; la justification déclare que nous sommes au bénéfice de sa propre justice ; la sanctification nous met à part pour que nous soyons appelés son peuple particulier. Simon Pierre s’est jeté aux genoux de Jésus en disant : “Retire-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur”. Mais à la suite de cette confession, le Sauveur lui a dit : “Ne crains pas” (Luc 5. 8, 10). Alors une nouvelle relation dans l’amour a commencé.