Au lieu de la fausse confiance en eux qu’ils avaient auparavant, les Israélites montrent désormais leur crainte de l’Éternel et recherchent son aide. Mais contrairement à ce qu’on pourrait peut-être penser, avant la délivrance il faut aussi offrir un sacrifice : “Samuel prit un agneau de lait, et l’offrit tout entier à l’Éternel en holocauste ; et Samuel cria à l’Éternel pour Israël, et l’Éternel l’exauça”. L’holocauste parle de Christ s’offrant lui-même entièrement à Dieu (voir Éphésiens 5. 2 ; Hébreux 9. 14). Ainsi, toute bénédiction repose sur la valeur du sacrifice de l’Agneau de Dieu, le Seigneur Jésus Christ.

Et bien que les efforts de l’Ennemi ne se relâchent pas, si nous nous confions dans notre Seigneur qui nous a aimés et s’est donné lui-même pour nous, il combattra pour nous : “L’Éternel fit tonner ce jour-là un grand tonnerre sur les Philistins, et les mit en déroute, et ils furent battus devant Israël” (v. 10). La bataille est devenue celle de l’Éternel. C’est pourquoi tous les efforts de Satan contre le peuple de Dieu sont sans effet si celui-ci se confie en Lui, parce que Dieu lui-même infligera une défaite au diable.

Et les villes qui avaient été prises auparavant par l’ennemi “retournèrent à Israël” (v. 14). Le résultat des attaques des Philistins a été finalement un gain pour le peuple de Dieu. Il n’est donc pas étonnant que Samuel ait pris une pierre et l’ait appelée, en mémorial, Ében-Ézer. Ce nom est composé de deux mots : ében : pierre, et ézer : aide. Et Josué dit : “L’Éternel nous a secourus jusqu’ici” (v. 12).

Après une chute, le Seigneur veut nous restaurer, nous relever et nous faire faire la même expérience de son secours fidèle en retrouvant une heureuse communion avec lui. De telles pierres jalonnent aussi notre chemin et constituent ainsi de nombreux rappels des soins de Dieu et de son aide. Cela nous encourage à poursuivre notre course sur la terre en nous défiant de nous-même, en regardant en haut vers Celui qui prie sans cesse pour nous, et en lui faisant confiance.