Le Seigneur est proche
Le croyant est profondément conscient d’être dans un monde où Jésus a été, mais où il n’est plus. Il court désormais vers le lieu où se trouve Jésus en ayant les yeux fixés sur lui. Comme un coureur engagé, il est exhorté à abandonner tout fardeau qui l’empêche de poursuivre sa course, à rejeter l’incrédulité, ce péché qui l’enveloppe si facilement, sous toutes ses formes trompeuses. Il peut alors courir la course placée devant lui. Il est encouragé à ne pas flâner, ni à chercher un lieu de repos là où le fidèle Précurseur n’en avait pas ; mais à poursuivre avec une foi patiente et persévérante. Non pas avec des efforts irréguliers, mais avec patience ; non pas en regardant aux hommes, si exemplaires qu’ait pu être leur foi ; mais en fixant constamment les yeux sur Jésus. C’est lui qui a parfaitement couru la course : il connaît chaque pas du chemin, tous les obstacles et toutes les tentations, et il est maintenant assis sur le trône de Dieu (v. 2).
Ainsi, en nous détournant de tout autre objet, nous pouvons fixer les yeux de notre cœur exclusivement sur Jésus, le chef de la foi (non pas de notre foi). Nous devons regarder fermement vers lui, là où il se trouve maintenant. Il a parfaitement suivi le chemin de la foi du début à la fin, et toutes nos ressources sont en lui. Nous sommes également exhortés à le “considérer”, lui dont le chemin était si douloureusement semé d’opposition et d’épreuves, lui “qui a enduré une telle contradiction de la part des pécheurs contre lui-même” (v. 3). Lorsque nous le considérons, nous sommes fortifiés, de sorte que nous ne nous lassons pas et ne sommes pas découragés dans nos âmes. Notre Seigneur bien-aimé avait de la joie en perspective. Nous avons ainsi l’espérance lumineuse d’être avec lui et de lui être pour toujours semblables.
Voilà le but merveilleux de notre course !