Le Seigneur est proche
Tous les sept ans, toutes les dettes devaient être remises, selon ce que Dieu avait ordonné pour “l’année de relâche” (v. 1, 2). Mais certaines personnes pouvaient endurcir leur cœur face aux besoins des pauvres. Aussi Dieu avait-il mis clairement en garde contre un tel comportement : “Prends garde à toi, de peur qu’il n’y ait dans ton cœur quelque pensée de Bélial, et que tu ne dises : La septième année approche, l’année de relâche, et que ton œil ne soit méchant contre ton frère pauvre, et que tu ne lui donnes pas, et qu’il ne crie contre toi à l’Éternel, et qu’il n’y ait du péché en toi” (v. 9). Même dans ce cas, il était commandé de donner “libéralement” au pauvre – “assez pour le besoin dans lequel il se trouve”.
Lorsque l’Esprit de Dieu a la liberté d’agir dans un croyant, toutes les pensées de Dieu peuvent s’accomplir en lui, et aller bien au-delà de ce qui est requis par la Loi. Il nous est dit, de manière générale, de “faire du bien à tous, mais surtout à ceux de la maison de la foi” (Galates 6. 10). Il nous est dit aussi de “nous souvenir des pauvres” et de répondre aux besoins de “notre propre famille” et de nos proches (Galates 2. 10 ; 1 Timothée 5. 4, 8). Nous trouvons un bel exemple de cette œuvre du Saint Esprit chez les Macédoniens (2 Corinthiens 8. 1-5). Ils se sont tout d’abord donnés au Seigneur et le Saint Esprit a eu ensuite une réelle liberté de les employer. Puis, malgré “les grandes détresses” qui les ont éprouvés… et “leur profonde pauvreté”, ils ont donné aux pauvres de Judée “dans la mesure de leurs moyens… et au-delà de leurs moyens” (v. 2, 3).
Cette libéralité volontaire produite par le Saint Esprit est vraiment conforme à ce que Christ a fait pour nous : “Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus Christ : pour vous, lui qui était riche a vécu dans la pauvreté, afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis” (v. 9).