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Le Seigneur est proche

Je suis dans l’angoisse à cause de toi, Jonathan, mon frère ! Tu étais pour moi plein de charmes ; ton amour pour moi était merveilleux.
2 Samuel 1. 26
Absent de la table du Seigneur

Après la mort de son très cher ami tombé sous les flèches des Philistins, David s’est réconforté en écrivant une très belle complainte. Il utilise son talent de psalmiste donné par l’Éternel (2 Samuel 23. 1), pour rendre hommage à son ami. Nous aussi, nous pouvons exprimer notre amour pour Christ par les talents qu’il nous a confiés. Si nous pouvons parler au sujet de son nom, ne nous taisons pas. Si nous pouvons composer une mélodie en l’honneur de Jésus, faisons ressortir la valeur de son nom par une musique belle et adaptée ! Que ceux qui nous aiment sachent que nous aimons notre Seigneur par-dessus tout ! Si le langage nous manque, utilisons d’autres moyens pour que les hommes sachent qui est Jésus. Disons avec le psalmiste : “Mon cœur bouillonne d’une bonne parole… ma langue est le style [ou : stylo] d’un écrivain habile” (Psaume 45. 1).

Par-dessus toutes ces choses, s’il existe un moyen d’honorer sa mémoire qui soit meilleur que les autres, c’est bien celui qu’il a choisi lui-même : “Faites ceci en mémoire de moi” (Luc 22. 19) ! Jésus parle ici des gestes simples de la “cène dominicale [ou : cène du Seigneur]” qu’il a instituée “la nuit où il fut livré” (1 Corinthiens 11. 21, 23). C’est l’une de ses dernières demandes dont il avait révélé l’importance en la communiquant directement à l’apôtre Paul : “toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne” (v. 26). Et pourtant, bien que vous disiez que vous l’aimez – et nous ne le mettons pas en doute –, vous n’avez jamais accepté d’obéir à sa demande pleine d’amour : venir manger le pain et boire à la coupe qui sont les symboles de son corps donné et de son sang versé.

David a pu chanter sur Jonathan, bien qu’aucune loi ne l’y ait contraint ! Que dire de ceux qui aiment Christ, le Fils de Dieu, plus que David n’aimait Jonathan, et qui pourtant ne se sont jamais souvenus de lui comme il l’a désiré ? N’ont-ils pas jeté derrière leur dos la douce parole de Jésus – ne m’oubliez-pas – concernant la table du Seigneur ?

d’après C.H. Spurgeon

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