Le Seigneur est proche
“Faire paître” a une signification très proche de “nourrir”, et des leçons très utiles nous sont données par ces mots. Premièrement, personne ne peut nourrir ses frères, s’il ne se nourrit pas lui-même. Avant de s’occuper des autres, on doit commencer par lire et méditer soigneusement la Parole de Dieu. Le troupeau de Dieu a beaucoup souffert tout au long de l’histoire de l’Église à cause de bergers qui étaient eux-mêmes très mal nourris. Un berger doit aussi bien connaître les pâturages pour pouvoir conduire le troupeau à l’endroit où il y a de la nourriture. David était très reconnaissant parce que “son berger” le faisait reposer dans de verts pâturages et le menait à des eaux paisibles (Psaume 23. 2).
“Faire paître” implique aussi de ramener les brebis qui s’éloignent, ce qu’elles ont tendance à faire naturellement ! Le prophète Ésaïe a dit : “Nous avons tous été errants comme des brebis, nous nous sommes tournés chacun vers son propre chemin” (Ésaïe 53. 6). L’apôtre Pierre a écrit : “Vous étiez errants comme des brebis, mais maintenant vous êtes retournés au berger et au surveillant de vos âmes” (1 Pierre 2. 25). Mais les paroles de notre Seigneur Jésus Christ sont encore plus merveilleuses : “Quel est l’homme parmi vous qui, s’il a cent brebis et en a perdu une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf au désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il l’ait trouvée ?” (Luc 15. 4).
“Faire paître” les brebis, c’est désirer fortement leur bien-être ! La compassion et le dévouement à leur égard sont aussi nécessaires. On doit les aimer, malgré leur tendance à s’écarter du bon chemin. David était berger et il connaissait bien les brebis. Il savait aussi qu’il était une brebis du troupeau de Dieu. Il a dit au sujet de son propre Berger : “Il restaure mon âme ; il me conduit dans des sentiers de justice, à cause de son nom” (Psaume 23. 3). Puissions-nous apprendre les leçons que notre bon Berger veut nous donner, lui qui a laissé sa vie pour “ses brebis” (Jean 10. 11, 15).