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Le Seigneur est proche

Faites tout sans murmures ni raisonnements, afin que vous soyez sans reproche et purs, des enfants de Dieu irréprochables, au milieu d’une génération dévoyée et pervertie, parmi laquelle vous brillez comme des luminaires dans le monde.
Philippiens 2. 14, 15
Obéir joyeusement

Notre Seigneur était l’Homme vraiment obéissant, et son cœur humain était plein de l’amour de Dieu son Père. Un enfant de Dieu rempli de l’amour de Dieu est riche d’une joie céleste et ne désire pas le monde ; il a l’amour du Père en lui – non pas seulement l’amour du Père pour lui, mais en lui. Tous les enfants de Dieu ont l’amour du Père pour eux ; mais ceux qui sont obéissants ont aussi son amour en eux.

Et comment un croyant peut-il mieux obéir à notre Père qu’en aimant les siens, comme Jésus ? Il ne cherche pas à trouver les autres en faute, mais il aide plutôt les faibles et recherche le bien de ceux qui souffrent ou qui sont éprouvés. L’amour divin remplissant son âme est comme une fontaine qui jaillit et déborde pour le rafraîchissement des autres. Dans sa faible mesure, ce croyant est une expression de ce que Christ était sur la terre. C’est un grand privilège, au milieu du péché et des ténèbres, d’être “comme des luminaires dans le monde, présentant la parole de vie” (v. 15, 16).

Mais obéir à Dieu, est-ce perdre toute joie et toute activité, tel un poulain indompté enfin dressé qui devient tranquille ? Trop souvent, l’idée d’obéissance à Dieu, même dans l’esprit des chrétiens, porte en elle la notion que l’homme, comme ce poulain que l’on a dû dompter, est enfin abaissé pour être un homme de peine religieux, tranquille. Mais la joie va de pair avec l’obéissance lorsqu’elle est réalisée par amour, et la soumission de l’obéissance n’est pas uniquement ce que l’enfant de Dieu devrait rechercher ; il devrait aussi désirer obéir avec joie. Ce que le Seigneur a dit : “C’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir” (Psaume 40. 8), nous enseigne non seulement le principe de soumisson qui guidait les pas du Seigneur, mais aussi sa joie en marchant dans ce chemin par amour pour son Père. L’enfant de Dieu obéit à son Père, car il a une nature qui trouve son plaisir, sa joie, dans la volonté de son Père. Et il l’accomplit par la puissance de l’Esprit de Dieu qui est en lui et verse dans son cœur l’amour divin (Romains 5. 5). Il apprend ainsi à obéir par amour, avec joie, comme le Seigneur.

H.F. Witherby

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