Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière

Le Seigneur est proche

Gédéon dit à Dieu : Si tu veux sauver Israël par ma main, comme tu l’as dit, voici, je mets une toison de laine dans l’aire : si la rosée est sur la toison seule, et que la sécheresse soit sur toute la terre, alors je connaîtrai que tu sauveras Israël par ma main, comme tu l’as dit.
Juges 6. 36, 37
Demander un signe

Je me souviens très bien que, lorsque j’étais un jeune chrétien, un frère en Christ âgé parlait souvent de mettre la toison. Cette expression faisait référence aux deux signes clairs que Gédéon avait demandés à l’Éternel, en utilisant cette peau de bête, pour être sûr que c’était bien Dieu qui lui parlait. Pour ce frère âgé, c’était aussi sa façon de s’assurer parfois de la volonté de Dieu, et cela me semblait alors impressionnant et spirituel. Mais maintenant cela ne m’impressionne plus ! Quand Gédéon a demandé ce signe spécial, il n’agissait pas par la foi. Dieu lui avait déjà dit qu’il sauverait Israël, mais la simple parole de l’Éternel ne lui suffisait pas. Dans beaucoup de choses, Gédéon s’est révélé être un homme de Dieu vaillant et un magnifique exemple à suivre, mais pas dans cette circonstance.

Zacharie, le père de Jean le Baptiseur, a également demandé un signe (Luc 1. 18) parce qu’il n’a pas simplement cru la parole de l’ange. Et il a bien obtenu un signe : il a été incapable de parler pendant neuf mois (v. 20) !

Nous pouvons facilement nous identifier avec Gédéon et avec Zacharie dans ces deux circonstances. Il est tellement plus facile de marcher par la vue que par la foi, du moins dans les détails quotidiens de la vie. D’une certaine manière, nous n’avons pas de problèmes pour nous reposer sur la Parole de Dieu quant à notre salut éternel, mais il nous est beaucoup plus difficile de le faire en ce qui concerne notre marche quotidienne. Nous ressemblons tellement à Thomas (voir Jean 20. 25). Nous réclamons quelque chose que nous pouvons voir de nos yeux et toucher de nos mains !

Mais Dieu est plein d’une grâce infinie. Il a mis de la rosée sur la toison pour Gédéon. Il a délié la langue de Zacharie pour qu’il puisse le louer à la naissance de l’enfant que Dieu leur avait promis et qui est né de façon miraculeuse. Le Seigneur a invité Thomas à regarder ses mains percées, et à mettre sa main dans son côté blessé. Il tient compte aussi de notre faiblesse. Mais il continue de nous appeler sur le terrain plus élevé d’une marche par la foi, et non par la vue. A-t-on besoin de signes, quand on a la Parole du Seigneur ?

G.W. Steidl

×