Peut-être quelqu’un demandera-t-il : Qu’est-ce donc que “le monde” ? Ce ne sont pas les personnes elles-mêmes, que nous devons aimer comme Dieu les aime (voir Jean 3. 16), mais le système que les hommes ont organisé en voulant se passer de Dieu. Ici le monde est défini par tout ce qui “n’est pas du Père”. Ainsi, plus ma communion avec le Père sera étroite, plus je verrai clairement ce que sont le monde et la mondanité.

Voilà comment Dieu nous enseigne. Plus nous serons remplis de l’amour du Père, plus nous nous débarrasserons de tout ce qui est du monde, et éviterons son influence. Mais alors, qui me révèle le Père et son amour ? – Le Fils ! – Et comment cela a-t-il lieu ? – L’Esprit nous révèle le Père et le place devant nos cœurs, d’une façon vivante, dans le Fils. Plus notre communion avec le Père sera intime, plus notre capacité de discernement concernant le monde sera exacte. Vouloir définir le “monde” d’une autre façon serait inutile. Il se présente d’ailleurs sous d’innombrables nuances. Aussi n’est-il souvent pas possible de dire d’une façon certaine : ici commence la mondanité.

C’est l’action de l’Esprit en nous qui nous tient à l’écart du monde, quelle que soit la forme sous laquelle il se présente à nous. Si nous vivons avec Dieu, nous n’aurons rien de commun avec le monde. De froides définitions ou des règles sévères ne servent à rien. Ce n’est qu’en marchant “par l’Esprit” que nous recevrons le discernement et la force de vivre une vie avec Dieu, qui ne soit pas troublée par les influences mondaines. Il nous est dit : “Marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez pas la convoitise de la chair” (Galates 5. 16).

– --

Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à présenter vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui est votre service intelligent. Et ne vous conformez pas à ce monde ; mais soyez transformés par le renouvellement de votre intelligence, pour que vous discerniez ce qu’est la bonne, agréable et parfaite volonté de Dieu.