Ces versets montrent combien il est grave aux yeux de Dieu d’essayer d’éloigner de lui l’un de ceux qui lui appartiennent. Au début du chapitre, Israël avait affaire à un faux prophète. Ici, la difficulté est encore plus grande, puisque les affections naturelles sont en jeu. Il s’agit maintenant d’un frère, d’un fils, d’une fille, de “la femme de ton cœur”, ou d’un ami, qui voudrait entraîner une âme loin de Dieu.

Nous comprenons clairement ce qu’un Israélite avait à faire dans une telle circonstance. Il devait rester fidèle à Dieu et exercer le juste jugement de Dieu sur la personne coupable. Réalisons-nous la gravité d’une telle situation ? Nous pouvons imaginer que c’était très difficile, pour un Israélite, de tuer son propre enfant, ou la femme de son cœur, ou un cher ami. Nous pouvons même être révoltés à cette idée. Mais est-ce que nous comprenons combien cela est grave aux yeux de Dieu d’inciter quelqu’un à s’éloigner de Lui, à ne plus le craindre et à se tourner vers des idoles ?

Dans l’histoire d’Israël, un tel jugement sur ceux qui agissaient ainsi n’a jamais été rapporté. En revanche, nous trouvons des exemples de personnes qui ont agi de cette manière et qu’on a laissé faire, comme Michée et sa mère (Juges 17). Puisqu’à ce moment-là les fils d’Israël n’ont pas obéi individuellement aux commandements divins, toute la nation s’est éloignée progressivement de Dieu. Aussi le jugement de Dieu est-il tombé sur l’ensemble du peuple d’Israël devenu idolâtre. Désobéir à la Parole de Dieu amène plus de souffrances et de difficultés que le fait d’obéir.

Si j’avais fait partie moi-même du peuple d’Israël à ce moment-là, qu’est-ce que j’aurais choisi personnellement de faire ?