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Le Seigneur est proche

Saül vit et connut que l’Éternel était avec David ; et Mical, fille de Saül, l’aimait.
1 Samuel 18. 28
Ceux qui aimaient David (3)
Mical

L’amour de Mical pour David était plus grand que celui des personnes vues précédemment. Elle l’aimait vraiment personnellement. Elle était prête à se lier à lui par le mariage. Malgré toutes les difficultés, et devant la fureur et la haine de Saül, elle était disposée à risquer sa vie pour David. Elle acceptait de faire tout ce qu’elle pouvait pour l’aider, et ce chapitre montre le plan qu’elle a élaboré pour aider David à s’échapper. Elle était prête à prouver son amour par ses actes.

En poursuivant notre lecture, nous retrouvons Mical dans le deuxième livre de Samuel (6. 16-23). Elle est maintenant l’épouse du roi David. Mais, chez elle aussi, nous retrouvons une défaillance dans son amour pour son mari. David, plein de ferveur et de joie, venait juste de voir l’accomplissement du profond désir de son cœur : l’arche était de retour à Jérusalem. L’arche, symbole de l’habitation de Dieu au milieu de son peuple, retrouvait le lieu où elle aurait dû être. Ce retour remplissait le cœur de David d’une grande joie. Mical, malheureusement, ne comprenait pas du tout la pensée et le désir profonds de son mari. Elle le voit danser de joie dans la rue et elle le méprise à cause de sa conduite (v. 16). Elle le reprendra, plus tard, à cause de ce qu’il a fait (v. 20).

Ne ressemblons pas à Mical qui a eu honte de David. N’ayons pas honte du Seigneur Jésus et de nous rassembler en simplicité autour de lui. Avons-nous un cœur qui désire vraiment se trouver là où le Seigneur Jésus est, au milieu des siens ? Avons-nous envie de répondre aux profonds désirs de son cœur et de nous rassembler à son nom en toute simplicité (Matthieu 18. 20) ? C’est un lieu méprisé par le monde religieux, mais “sortons vers lui hors du camp, portant son opprobre” (Hébreux 13. 13).

(à suivre)
Quand c’est ton cœur, Jésus, qui nous rassemble
Autour de toi, dans ton fidèle amour,
Oh ! quel bonheur d’adorer tous ensemble,
Et d’annoncer ta mort et ton retour !

C. Eynard

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