En lisant le livre de Néhémie, nous sommes frappés du nombre de fois où nous le voyons prier son Dieu. Il entretenait avec lui une relation de prière continuelle. Il est en cela un véritable modèle pour nous. Voici, au cours de sa vie, quelques circonstances où nous le voyons prier.

Lorsque Néhémie apprend la dévastation de Jérusalem, cette ville qui lui tenait tellement à cœur, il apporte à Dieu cette grande détresse par la prière (verset ci-dessus).

Néhémie était au service du roi Artaxerxès ; celui-ci l’interroge de façon inattendue pour connaître la raison de sa tristesse. Sa réponse pouvait avoir des conséquences dramatiques. En cet instant critique, Néhémie fait alors monter vers Dieu une courte prière instantanée, avant de répondre au roi (2. 4, 5).

Lors de la reconstruction de la muraille de Jérusalem, Néhémie et les Juifs qui travaillent avec lui sont tournés en dérision. Les peuples environnants sont irrités contre eux. Néhémie fait part de cela à son Dieu par la prière (4. 9).

Plus tard, les ennemis écrivent une lettre ouverte par laquelle ils calomnient Néhémie, cherchant ainsi à l’écraser. Comment Néhémie réagit-il ? C’est à genoux qu’il demande à Dieu l’aide nécessaire dans cette situation difficile (6. 9, 14).

Néhémie a fait l’expérience du puissant secours que représente la prière dans la vie du croyant. Il a éprouvé combien la “bonne main” de Dieu était sur lui et sur le travail qu’il accomplissait (2. 8). Ce privilège, nous pouvons en bénéficier, jour et nuit. Tournons-nous vers notre Père céleste pour lui apporter par la prière tous les événements de notre vie. Comme Néhémie autrefois, nous ferons alors l’expérience merveilleuse des réponses de Dieu à la prière.

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La fervente supplication du juste peut beaucoup.