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Le Seigneur est proche

Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné, te tenant loin de mon salut, – des paroles de mon rugissement ?
Psaume 22. 1
Moi, je suis le bon berger : le bon berger laisse sa vie pour les brebis… Moi, je suis le bon berger : je connais les miens, et je suis connu des miens.
Jean 10. 11, 14
Jésus Christ, le vrai pasteur des brebis (1)
Le bon Berger – Le bon Pasteur

Les Psaumes 22, 23 et 24 forment une précieuse trilogie dans les Saintes Écritures. Ils présentent dans l’ordre : le bon Berger – le bon Pasteur – (Jean 10) ; le souverain Pasteur (1 Pierre 5. 4) ; le grand Pasteur (Hébreux 13. 20).

Aujourd’hui, nous fixons notre attention sur le Psaume 22, où nous trouvons le bon Berger disposé à souffrir et à mourir pour ses brebis. Le psaume commence par le cri déchirant : “Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné ?”. Ces paroles sont sorties des lèvres du Sauveur sur la croix, où des hommes méchants l’avaient cloué, puis s’étaient assis et le regardaient souffrir. Leurs cœurs insensibles se moquaient de lui, ne voyant aucune beauté en Jésus.

Lorsque les hommes ont épuisé leur haine contre lui, les ténèbres ont envahi cette scène. Jésus était seul avec son Dieu et il a posé la question : “Pourquoi m’as-tu abandonné ?”. Dans ses douleurs les plus profondes, il n’y avait pas de réponse. Mais Jésus savait pourtant qu’il avait été envoyé pour ôter le péché, pour être cet agneau dont le sang devait couler sur la croix. À la fin des trois heures sombres, il a crié de nouveau d’une voix forte et a dit : “C’est accompli” (Jean 19. 30).

En Jean 10, nous trouvons également le bon Berger, ne pensant pas à lui-même mais aux brebis que le Père lui avait données (v. 29a). Le berger sait que les brebis sont sans force devant l’ennemi, qui ne se soucie aucunement d’elles. Jésus était prêt à endurer des souffrances et des peines infinies, et même la mort, pour l’amour des brebis si précieuses à ses yeux. Ces sentiments les plus profonds sont décrits dans le Psaume 22, mais en Jean 10, nous voyons combien nous sommes précieux aux yeux du Père. Rien ne peut nous nuire désormais ; personne ne peut nous arracher de la main du Père (v. 29b). Nous sommes en sécurité pour l’éternité, mais à quel grand prix ! Rachetés par le sang précieux de Christ !

(à suivre)

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