Ce verset peut être pris comme devise par l’enfant de Dieu au milieu des diverses situations de la vie. Savoir que notre Père “sait” devrait apaiser tous les doutes, faire taire tous les murmures, et conduire à une humble soumission. Où le croyant peut-il être mieux placé que dans les mains de son Dieu ! Nous sommes de mauvais juges de ce qui est le mieux pour nous, et nous devrions considérer que sa sagesse infaillible et son amour paternel ont déterminé que tout ce qu’il a préparé pour nous était nécessaire. “Étant affligés maintenant pour un peu de temps par diverses épreuves, si cela est nécessaire” (1 Pierre 1. 6).

Y a-t-il quelque chose qui trouble notre paix ? Les appuis spirituels nous sont-ils enlevés, sommes-nous privés de consolations humaines ? Ce que nous aimons a été touché et s’est fané comme l’herbe ? N’est-ce pas pourtant notre Père céleste qui s’occupe ainsi de nous ? Il nous purifie de nos projets mondains et des vains espoirs que nous chérissions. Ou même il nous sèvre d’aspirations bonnes et légitimes, à l’image de l’enfant qui doit se passer du lait de sa mère pour apprendre à goûter maintenant une nourriture plus solide. Et pourquoi ? Parce qu’il sait qu’il est nécessaire de nous faire part de bénédictions spirituelles plus élevées – des “bénédictions excellentes” (Psaume 21. 3).

Cherchez à entretenir une confiance plus enfantine dans la volonté de votre Père céleste. Il ne se trompera pas en vous conduisant, car toutes ses actions sont caractérisées par une infinie bonté.

Considérez notre Seigneur Jésus et souvenez-vous que, de la crèche de Bethléem à la croix, il n’y a pas eu une épine superflue ou inutile que lui, l’Homme de douleur, ait dû supporter. De la même manière, chaque goutte de sa coupe amère était préparée par son Père. Aussi a-t-il pu dire : “La coupe que le Père m’a donnée, ne la boirai-je pas ?” (Jean 18. 11).

Faisons taire nos doutes ! C’est pour nous que Dieu a donné son Fils. Il se nomme lui-même “votre Père” ! Chers amis, quelle que soit l’épreuve que vous traversez actuellement, que l’attitude de ce Sauveur plein de grâce vous redonne la paix. Et souvenez-vous : votre Père ne se trompe jamais !