Le Seigneur est proche
Dans l’histoire de l’humanité, les choses ont tendance à décliner et à s’aggraver ; nos premiers parents et leur famille l’ont démontré (Genèse 3 et 4). Depuis lors, ce processus s’est toujours répété. Cependant, avec la venue du Messie, nous rencontrons quelqu’un qui est complètement différent. Malgré les mauvaises circonstances, l’environnement difficile, ou la violente opposition, il “montait”. Le verbe hébreu monter a la même racine que holocauste – s’élevant toujours vers Dieu.
L’autre expression – “un rejeton” – souligne à quel point le Messie était vulnérable, humainement parlant. Cependant, il représentait la puissance et la force de Dieu ! Cela nous rappelle l’apparente contradiction entre la “faiblesse” et la “folie” de Dieu, et sa “puissance” et sa “sagesse” manifestées dans notre Seigneur Jésus Christ sur la terre (1 Corinthiens 1. 24, 25). Le ministère de Paul montrait aussi cette puissance dans la faiblesse (2 Corinthiens 12. 9). Beaucoup peuvent demander des signes, des miracles, des pouvoirs impressionnants, mais ne sont pas prêts à accepter un Dieu qui se sert de la faiblesse. Cependant, ceux qui l’acceptent suivent le Seigneur Jésus selon ses conditions à lui, et non pas d’après les désirs de l’homme. L’expression “une racine sortant d’une terre aride” indique les qualités qui ont caractérisé le Seigneur Jésus quand il est venu dans ce monde. Ceux qui l’entouraient n’avaient rien à lui offrir pour son bien. Au contraire, il puisait – pour ainsi dire – toutes ses ressources en haut, non pas dans son environnement, où il n’y avait rien d’impressionnant pour réjouir ses yeux.
Ce passage d’Ésaïe 53 décrit le peuple juif dans un jour à venir, quand il montrera une vraie repentance : “nous n’avons eu pour lui aucune estime” (v. 3). “Ils regarderont vers moi, celui qu’ils auront percé” (Zacharie 12. 10). Aujourd’hui, quiconque se tourne vers Dieu en confessant ses péchés, dans une réelle tristesse, peut prendre pour lui-même les paroles de la confession ci-dessus et s’adresser à Dieu, en reconnaissant qu’il a pris part au rejet du Messie.