Le peuple d’Israël a abandonné Dieu et adopté le culte de Baal. Le prophète Élie doit dire au roi Achab qu’il n’y aura pas de pluie, sinon à sa parole. L’Éternel commande à Élie d’aller au torrent du Kérith. Là, il boira du torrent et Dieu lui fournira du pain et de la chair par le moyen des corbeaux. Élie obéit, mais après un certain temps le torrent sèche. On peut se demander si le prophète est vraiment à la bonne place ; les circonstances sont difficiles et il est maintenant dans le besoin. S’est-il trompé ? Nous devons éviter de juger d’après les circonstances. Dieu a dirigé Élie à cet endroit et il est donc dans le chemin de la volonté de Dieu. L’Éternel a permis ce test pour le bien d’Élie. Il est bon de nous souvenir que lorsque nous serons devant le tribunal de Christ, nous verrons comment le Seigneur sera intervenu et aura répondu à nos besoins pendant toute notre vie.

Dieu dit ensuite à Élie : “Va-t’en à Sarepta… j’ai commandé là à une femme veuve de te nourrir”. S’en aller dans un pays idolâtre et être pris en charge par une pauvre veuve d’une nation étrangère, quelle demande surprenante de la part de l’Éternel ! Oui, nous avons besoin d’apprendre que les voies de Dieu ne sont pas nos voies (Ésaïe 55. 8).

Cette veuve a-t-elle effectivement entendu Dieu lui dire qu’il lui enverrait un prophète et qu’elle répondrait elle-même à ses besoins ? Non, apparemment, puisque, quand Élie lui demande un petit morceau de pain, elle répond qu’elle n’en a pas : elle n’a qu’un peu de farine et un peu d’huile pour faire un dernier gâteau pour elle-même et pour son fils. Elle ajoute que, n’ayant plus rien, ils mourront. Élie lui promet alors, de la part de Dieu, que ces aliments ne feront pas défaut jusqu’à ce que la pluie vienne. La veuve donne ensuite à cet inconnu le peu qui lui reste. Pourquoi cela ? Parce qu’elle croit la parole d’Élie, que Dieu lui a commandé de nourrir.

Quel encouragement pour nous lorsque nous voyons les soins de Dieu pour Élie et pour cette femme ! Nous aussi, nous pouvons nous confier en notre Père céleste.