En poursuivant notre lecture dans le livre de Jérémie, il nous semble que tout se passe bien. Les fils d’Israël sont rassemblés vers Guedalia. Ils viennent d’avoir une récolte abondante de vin et de fruits d’été. Pourtant, juste à ce moment-là, une catastrophe éclate. Ismaël, un prince, se lève et tue Guedalia. Nous avons vu celui-ci comme une image du Seigneur Jésus autour de qui nous pouvons nous rassembler. Notre Seigneur est “toujours vivant” (Hébreux 7. 25) et ne peut pas être tué, mais il peut arriver que quelqu’un usurpe sa place dans le rassemblement !

Découragés, les autres chefs se préparent à quitter le pays d’Israël pour aller en Égypte (Jérémie 41. 17, 18) ; puis ils demandent à Jérémie la direction de la part de l’Éternel (42. 1-3). Malgré l’ordre de l’Éternel de rester dans le pays où il s’occuperait d’eux, tous les “hommes orgueilleux” décident de désobéir et d’aller en Égypte.

Aujourd’hui, nous rencontrons aussi des difficultés et de grandes épreuves dans les rassemblements des rachetés du Seigneur où l’action de l’homme a tendance à remplacer l’action du Saint Esprit. Quel est l’enseignement du Seigneur pour nous à ce moment-là ? “Demeure dans les choses que tu as apprises et dont tu as été pleinement convaincu” (2 Timothée 3. 14). Persévérons dans l’obéissance à sa Parole, veillons à ne rien laisser nous séparer du Seigneur.

Malheureusement, “nous faillissons tous à bien des égards” (Jacques 3. 2). Peut-être un manque de sympathie ou d’amour fraternel, de la part de nos frères et nos sœurs à un moment difficile, nous a amenés à nous demander si nous devions demeurer “dans le pays” ou “fuir en Égypte”. Que nous ne soyons pas comme ces hommes orgueilleux qui “n’écoutèrent pas la voix de l’Éternel” et s’enfuirent en Égypte où les difficultés les ont bientôt suivis (Jérémie 43. 11). Montrons au contraire la détermination de Pierre. Alors que de nombreux disciples venaient de le quitter, le Seigneur a demandé aux douze : “Et vous, voulez-vous aussi vous en aller ?”. Pierre a répondu pour eux tous : “Seigneur, auprès de qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle” (Jean 6. 67, 68). Attachons- nous fermement à notre Sauveur en lui laissant sa place de Seigneur dans nos vies et dans le rassemblement autour de lui, en attendant sa venue.