La prière est l’élan spontané de notre nouvelle nature : elle résulte tout naturellement de l’action du Saint Esprit qui habite en nous. La prière est l’une des activités essentielles qui accompagnent le salut. Elle exprime la dépendance du chrétien envers Dieu. Notre faiblesse peut ainsi s’appuyer sur Dieu qui est tout-puissant. La puissance, la grâce et l’amour de Dieu peuvent intervenir pour nous aider, et une prière sincère montre que nous le réalisons. En un mot, prier c’est dépendre de Dieu.

L’habitude de prier devrait donc être une caractéristique essentielle de tous les chrétiens, de tous ceux qui sont nés de nouveau. La prière a été appelée la respiration de la vie spirituelle. Quand un enfant naît dans ce monde, nous nous attendons naturellement à ce qu’il respire. S’il ne le fait pas, nous savons qu’il n’y a pas de signe de vie. De même, si quelqu’un dit être “né de nouveau” (Jean 3. 6) et appartenir à la famille de Dieu, nous pouvons nous attendre à le voir respirer spirituellement, c’est-à-dire prier !

La prière régulière exprime la communion avec Dieu. Quand nous prions, nous parlons avec lui. En revanche, quand nous lisons la Bible, c’est lui qui nous parle. Nous recevons donc la nourriture et la force que la nouvelle nature désire. Tout au long de la Bible, et à travers les siècles, la prière a caractérisé les croyants. Le plus grand serviteur de Dieu, le Seigneur Jésus Christ, a été fondamentalement un Homme de prière. À plusieurs reprises, nous le voyons en prière dans les évangiles. Quelquefois, nous le voyons prier pendant toute la nuit (Luc 6. 12), et, à d’autres moments, se lever bien avant le jour pour prier (Marc 1. 35). Si le Seigneur Jésus lui-même avait besoin de prier si souvent, combien plus en avons-nous besoin nous-mêmes ! Que la prière devienne donc une habitude indispensable dans nos vies !

Et n’oublions pas de “rendre grâces”, de remercier notre Dieu, “en toutes choses”, même celles qui sont à priori des sujets de peine. Car “nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu” (Romains 8. 28) et nous pouvons, même sans comprendre, même en pleurant, en remercier notre Père qui nous aime.