Le Seigneur est proche
Nous pensons souvent que “les holocaustes et les sacrifices” – ce que nous offrons à Dieu dans la louange, et ce que nous faisons pour lui comme service en lui consacrant nos vies – sont ce qu’il y a de plus important, les critères déterminants de notre fidélité et de notre maturité spirituelle. Mais la Bible montre que ce n’est pas la pensée de Dieu. Il y a quatre qualités (au moins) que le Seigneur préfère “aux holocaustes et au sacrifices”.
L’obéissance est une attitude que nous désirons voir chez nos enfants. Il en est de même pour notre Père céleste. Le Seigneur a dit que, si nous l’aimons, nous garderons ses commandements (Jean 14. 21, 23). Ainsi nous comprenons que “écouter (ou obéir) est meilleur que sacrifice”. Quel plaisir y a-t-il pour le cœur de Dieu si nous lui présentons le “sacrifice” de la louange (Hébreux 13. 15) ou le “sacrifice vivant” de nos corps (Romains 12. 1) en consacrant beaucoup de temps et d’énergie à son service, alors que nous sommes désobéissants ?
La réconciliation aussi est très importante pour Dieu : pour nous réconcilier avec lui, il a donné son Fils unique (Romains 5. 10). Il nous dit maintenant : “Si donc tu présentes ton offrande à l’autel et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord, réconcilie-toi avec ton frère” (Matthieu 5. 23, 24). Il ne peut pas agréer nos sacrifices de louanges, ou le sacrifice vivant de nos corps, si nous ne nous sommes pas d’abord réconciliés les uns avec les autres.
La troisième chose que le Seigneur préfère aux sacrifices, c’est la miséricorde. “Si vous aviez compris ce que signifie :”Je veux miséricorde et non pas sacrifice“, vous n’auriez pas condamné ceux qui ne sont pas coupables” (Matthieu 12. 7). Nous sommes certainement très reconnaissants que Dieu soit un Dieu de miséricorde ; il ne nous donne pas ce que nous aurions mérité. Mais Dieu veut maintenant voir cette miséricorde dans le cœur de ses enfants (voir Colossiens 3. 12).
Ces trois qualités peuvent être résumées dans la quatrième : aimer. Aimer “le Seigneur ton Dieu” – “l’aimer de tout son cœur et de toute son intelligence, de toute son âme et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et les sacrifices” (Marc 12. 30, 33).