Le Seigneur est proche
De nouveau, les anges se réjouissent et chantent de joie, car à Bethléem de Judée est né un Sauveur, le Seigneur Jésus. Celui qui avait “fait les mondes” (Hébreux 1. 2) est descendu sur la terre sous la forme d’un “petit enfant emmailloté et couché dans une crèche”. Il s’est appauvri afin de nous enrichir (2 Corinthiens 8. 9). Pour que nous puissions avoir une place dans les nouveaux cieux et sur la nouvelle terre, il est descendu au milieu de nous. C’est ce qui réjouissait les anges à ce moment-là. Ce n’était pourtant pas pour eux que le Seigneur venait sur la terre, et pourtant ils y voyaient une grande raison de se réjouir.
Savons-nous nous réjouir en cette grâce qui l’amena dans le monde afin de nous sauver ? “Je vous annonce un grand sujet de joie”, a dit l’ange à ces bergers qui gardaient leurs troupeaux pendant les veilles de la nuit. Ceux-ci sont allés à Bethléem, ont vu Jésus, “le petit enfant couché dans la crèche” (v. 16), et se sont réjouis. En repartant, ils ont glorifié et loué Dieu (v. 20).
C’est donc là le second grand sujet de joie, que nous pouvons saisir pour nous aussi. Nous sommes perdus, par nature et par nos mauvaises œuvres, et nous avons besoin de quelqu’un qui nous délivre. Or Jésus est mort, lui le juste pour des injustes (1 Pierre 3. 18). Sans lui notre part aurait été les flammes éternelles, dans les ténèbres du dehors où sont les pleurs et les grincements de dents ; mais maintenant, nous avons un Sauveur.