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Le Seigneur est proche

À l’ange de l’assemblée qui est à Laodicée, écris : … Je connais tes œuvres, je sais que tu n’es ni froid ni bouillant… Ainsi, parce que tu es tiède et que tu n’es ni froid ni bouillant, je vais te vomir de ma bouche.
Apocalypse 3. 14-16
Les sept églises d’Asie (4)
Laodicée

Un dernier état caractérise la chrétienté. Nous reconnaissons aujourd’hui ses caractères : satisfaction de soi-même, tiédeur indifférente, prétentions religieuses à tout posséder, à tout connaître (voir Deutéronome 8. 17 ; Osée 12. 9). “Je n’ai besoin de rien” (v. 17), c’est ce que disent aussi les chrétiens qui négligent la prière.

Il manque à Laodicée trois choses essentielles :

– l’or : la vraie justice selon Dieu ;

– les vêtements blancs : le témoignage pratique qui en résulte ;

– un collyre : les yeux ouverts par l’action du Saint Esprit qui donne le discernement.

Mais il n’est pas trop tard pour que celui qui a des oreilles écoute ! Le Seigneur donne successivement :

– un conseil : que chacun se hâte d’acquérir de Lui tout ce qui lui manque (l’huile, image du Saint Esprit – voir Matthieu 25. 3, 4) ;

– un encouragement : ce sont ceux qu’il aime que Christ reprend et châtie (v. 19a) ;

– une exhortation à être zélé, à se repentir (v. 19b) ;

– une promesse sans prix (v. 20) : ceux qui auront reçu maintenant Jésus dans leur cœur, Lui, à son tour, les recevra dans son ciel, sur son trône (v. 21).

Chers amis, c’est la fin de l’histoire de l’Église sur la terre. Mais si grand que soit le déclin, la présence du Seigneur peut encore être réalisée. Elle fait brûler le cœur d’une joie immense, telle que l’ont éprouvée deux disciples un soir inoubliable, en marchant et parlant avec Jésus, et lorsqu’il “entra pour rester avec eux” (Luc 24. 29).

J. Kœchlin
Hélas ! caché dans une aride terre,
Plus d’un talent, Seigneur, n’a rien produit !
Autour de nous, notre faible lumière
N’a pas brillé pour éclairer la nuit.
Oh ! puissions-nous pendant la dernière heure,
Porter du fruit pour toi, travailler tous
Jusqu’au moment d’entrer dans ta demeure.
Réveille-nous, Seigneur, réveille-nous !

M. Thorens

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