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Le Seigneur est proche

Ils montèrent l’arche de Dieu sur un chariot neuf, et l’emmenèrent de la maison d’Abinadab, qui était sur la colline ; et Uzza et Akhio, les fils d’Abinadab, conduisaient le chariot… Et Uzza étendit la main vers l’arche de Dieu et la saisit, parce que les bœufs avaient bronché. Et la colère de l’Éternel s’embrasa contre Uzza, et Dieu le frappa là à cause de sa faute ; et il mourut.
2 Samuel 6. 3, 6, 7
Rechercher la volonté de Dieu et lui obéir

Les enseignements divins étaient clairs : l’arche du Dieu vivant devait être portée sur les épaules d’hommes vivants, les Lévites consacrés au service de la maison de Dieu (1 Chroniques 15. 2). Si seulement on avait obéi à cette directive si simple, il n’y aurait eu ni des bœufs qui glissent, ni la chute de l’arche, ni l’action d’Uzza pour la saisir de la main. Aussi, en raison de cette erreur commise par les fils d’Israël pour le transport de l’arche, Dieu est-il intervenu sévèrement. Il a rappelé à ces hommes l’obéissance simple et absolue qu’ils devaient aux ordonnances si clairement écrites dans la Loi. On ne pouvait y désobéir sans que ce soit un affront fait à l’Éternel. Uzza avait pensé bien faire, et pourtant il a perdu la vie à cause de sa désobéissance.

Malheureusement, nous aussi, symboliquement, nous pourrions vouloir utiliser des “chariots neufs” construits avec nos bonnes résolutions, pour y placer “l’arche de Dieu”. Nous voulons être différents, et nous aimerions que le Seigneur approuve nos initiatives et nos nouvelles façons de faire ; nous sommes prêts à conduire le chariot et, si nécessaire, à retenir l’arche. Par cet exemple, Dieu nous avertit. Il est prêt à user de grâce, mais comme pour Uzza, il peut aussi permettre que nous en subissions les conséquences.

Ce que Dieu veut, ce ne sont pas des chariots neufs, mais les épaules vivantes d’hommes consacrés, comme l’étaient les Lévites. Nous devons vivre pour lui, en nous consacrant à son service ; ce n’est pas à nous de conduire le chariot, mais nous avons à nous laisser conduire ; ce n’est pas à nous de diriger, d’imposer à Dieu nos pensées, mais nous avons à lui être soumis de façon absolue. Si seulement nous voulons lui obéir – et cela implique nécessairement de découvrir dans sa Parole comment nous pouvons aujourd’hui nous approcher de lui et le servir –, alors la puissance divine, qui peut s’embraser pour détruire, sera au contraire au service de notre foi, et nous serons en mesure de réaliser “les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l’avance” devant nos pas (Éphésiens 2. 10).

d’après F.B. Meyer

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