Ayant péché et nous sachant coupable, nous pouvons nous sentir terriblement seul. Satan fera tout pour nous empêcher de revenir vers Dieu, en nous convaincant que notre cas est désespéré. Or ce n’est pas du tout ce que dit la Bible : “S’il tombe, il ne sera pas entièrement abattu ; car l’Éternel lui soutient la main” (Psaume 37. 24). Le Seigneur désire nous relever, et ses soins peuvent nous être apportés par nos frères et sœurs.

Il n’est pas facile de trouver la bonne attitude par rapport à un croyant qui s’éloigne, nous manquons souvent de tact. Que nous dit la Parole ? Elle nous donne l’exemple du Seigneur s’abaissant devant ses disciples pour leur “laver les pieds”. Christ, notre souverain Sacrificateur, continue ce service en perfection depuis le ciel. Mais il nous dit aussi : “Vous devez vous laver les pieds les uns aux autres” – c’est un service réciproque. Comment le réaliser ?

Il est important d’être vrai avec la personne, pour l’amener à reconnaître son péché sans le minimiser : “Les blessures faites par un ami sont fidèles” (voir Proverbes 27. 5, 6). Pour s’approcher de ses disciples, le Seigneur a d’abord partagé un souper avec eux, tout en sachant qu’ils avaient les pieds sales : quelle grâce !

Il “met de côté ses vêtements” : avec humilité, nous devons nous dépouiller de toute prétention. Ne sommes-nous pas capables de commettre les mêmes choses que celui duquel nous nous approchons ? “Que celui qui croit être debout prenne garde de ne pas tomber” (1 Corinthiens 10. 12). Écoutons, sans juger la personne mais seulement les faits, en essayant de nous mettre à la place de celui ou celle qui a cédé à la tentation : “Ne jugez pas, afin que vous ne soyez pas jugés” (Matthieu 7. 1).

Le Seigneur lave avec de l’eau, une image de la Parole de Dieu (voir Jean 15. 3 ; Éphésiens 5. 26). Souvenons-nous que ce ne sont pas nos paroles, notre avis, nos conseils, mais uniquement la Parole appliquée à la conscience et au cœur qui peut produire un véritable travail de repentance et de restauration (voir 1 Thessaloniciens 2. 13).

Soyons patients : le travail de Dieu s’opère parfois lentement dans les cœurs. Et soyons prêts à nous laisser aussi laver les pieds.