Les apôtres venaient de demander au Seigneur s’il allait rétablir le royaume pour Israël à ce moment-là (v. 6). Leurs préoccupations étaient naturelles en tant que Juifs. Mais le Seigneur était sur le point de monter à la droite de Dieu. Le Saint Esprit allait descendre sur la terre pour être dans les croyants et avec eux. Il y aurait alors une parenthèse dans les voies de Dieu à l’égard d’Israël. Pendant cette période, l’Assemblée serait formée, devenant l’objet spécial de l’intérêt de Dieu sur la terre.

Ces mêmes apôtres qui, quelques semaines plus tôt, s’étaient enfermés derrière des portes closes par crainte des Juifs (Jean 20. 19) allaient recevoir la puissance du Saint Esprit. Ils ne devraient plus se cacher, ils étaient maintenant appelés à sortir pour être les “témoins” du Seigneur Jésus en commençant par Jérusalem, où l’opposition des chefs juifs avait atteint un sommet en le crucifiant. Puis ils attesteraient, partout et à tous, que Jésus avait été réellement ressuscité d’entre les morts et qu’il était vivant dans la gloire.

Après avoir entendu ces paroles du Seigneur, ils l’ont vu de leurs propres yeux être élevé dans le ciel. Ils ont fixé leurs regards sur lui jusqu’à ce qu’une nuée le reçoive et le dérobe à leurs yeux. C’était la nuée de gloire depuis laquelle Dieu avait parlé à plusieurs reprises à son peuple (les fils d’Israël et leurs dirigeants), après l’avoir fait sortir d’Égypte. Cette nuée était un signe de la présence de Dieu. Quelle vision : leur Seigneur élevé et reçu auprès de Dieu ! Quel message ils avaient maintenant à proclamer – comme nous aujourd’hui ! – dans la puissance de l’Esprit, d’abord à Jérusalem, puis en Judée, en Samarie, et jusqu’au bout de la terre ! “Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu a fait et Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié” (Actes 2. 36).